Le 7 Avril 2016, par Thomas DROUART
Bien que la notion de supercar soit tout à fait subjective, la McLaren 12C entre pleinement dans cette catégorie. En bonne sportive, elle affiche un rapport poids/puissance de premier ordre et une ligne savamment travaillée. Mais a-t-elle le potentiel pour rivaliser avec une concurrence toujours plus offensive ?
Modèle | |
Moteur | 3.8 V8 biturbo 600 chevaux |
Dimensions | 4,50 x 1,91 x 1,20 mètre |
Masse | 1 301 kg |
Commercialisation | 2011 - 2012 |
Côte moyenne | 160 000 € |
0 à 100 km/h | 3"2 |
Vitesse max | 331 km/h |
Consommation | 11,7 l/100 km |
Date et lieu | 13 juin 2016, Le Mans |
McLaren. L'histoire de McLaren remonte à 1985. Mais à cette époque pas si lointaine, l'automobile n'était qu'un des domaines exploités par la marque anglaise qui développait des technologies de pointe dans différents domaines. L'automobile n'arrivera qu'au début des années '90, avec la célèbre F1 qui triompha notamment aux 24 Heures du Mans de 1995. Puis la marque tomba en sommeil quelques années avant de reprendre vie dans les années 2000 avec l'envie de renouver avec la sportive d'exception. McLaren a toujours tissé des liens très forts avec Mercedes, on se souviendra notamment de la Mercedes SLR, qui a bénéficié de l'expérience de la marque britannique. Sans surprise, c'est dans le sens inverse que la nouvelle McLaren verra le jour, en faisant appel à une mécanique empruntée chez le constructeur à l'étoile.
En 2011, la McLaren MP4-12C est présentée au public. Un nom au modèle un peu barbare qui sera rapidement nommé plus simplement 12C en 2012. La ligne en elle-même est relativement classique, très fluide, presque impersonnelle au premier abord. Mais en y regardant de plus près, la première impression est rapidement gommée. Les traits sont esquissés avec soin et se répondent les uns les autres. Tout est savamment dessiné et mis en scène, avec des portes en élytres et un arrière assez inédit. Tout a été fait dans le subtilité, aucune vulgarité, aucune excentricité. Tout le savoir-faire est là.
dépassant à peine les 1,3 tonne. En renonaçant à la climatisation et divers éléments de confort, il est possible de gagner encore une trentaine de kilo. Le châssis en carbone offre un excellent ressenti avec une excellente rigidité. Les suspensions ont été raffermies afin d'offrir à la 12C une bonne polyvalence et faire en sorte qu'elle soit utilisable tant sur circuit que sur route ouverte. La direction est très précise et la belle enchaîne les courbes sans jamais rechigner. Le freinage est lui aussi mordant, avec quatre disques ventilés et perforés en fonte, plus légers. Les disques en céramique sont possibles, à condition d'opter pour une option dont le montant est à cinq chiffres...
fait ainsi appel à la suralimentation. Ce n'était pas le choix de la passion, non, mais celui de la raison. Avec des normes en matière de plus en plus strictes, il devenait difficile de proposer un moteur atmosphérique d'une telle puissance à cause notamment de coûts de développement prohibitoires. Mais pas de déception hative. Chez McLaren, le plaisir et l'efficacité priment. Le V8 dérive de celui monté sur les Nissan R390 GT1, qui ont courru aux 24 Heures du Mans de 1998. Il y a pire comme référence surtout quand on sait que ce bloc moteur est relativement léger, avec moins de 200 chevaux. Tout a été savamment étudié afin d'offrir un maximum de plaisir et une sonorité... démente ! La puissance atteint 600 chevaux et même 625 pour les exemplaires produits à partir de juin 2012.
Comptez 160 000 € sur le marché de l'occasion pour acquérir une 12C. Pour l'entretien, c'est encore compliqué, à moins d'habiter à Paris ou à Monaco.
Faire un retour dans le segment des berlinettes à moteur V8 était un pari audacieux pour McLaren. Mais l'essai a été transformé. La 12C est un modèle qui ne manque pas d'attraits et qui témoigne d'un équilibre phénoménal. Bien sûr, elle n'est pas exempte de défauts, mais elle collectionne les superlatifs dans de nombreux domaines. Et pour un premier jet, c'est assez remarquable. Il ne reste plus qu'au résau à se développer pour offrir une qualité de service similaire à ses concurrentes.
3 arguments |
3 contre-arguments |
Exclusivité Très équilibrée Performante |
Réseau peu développé Chère en occasion Options très coûteuses |
Référence article : AC74 • Version 3.1
AC95 * McLaren 650S spider '15 - Palais-de-la-Voiture.com
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