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Quand les constructeurs s'inspirent du tuning

Quand les constructeurs s'inspirent du tuning

La concurrence étant rude, les constructeurs automobiles cherchent à tirer leur épingle du jeu sur bien des points. Et notamment au niveau du design, pour le meilleur et bien souvent pour le pire. Voici quelques éléments qui semblent tout droit provenir de préparations tuning plus ou moins heureuses...


Jantes : du chrome, de l'autocollant et du bitons !

Quand les constructeurs s'inspirent du tuning

On se rappelle tous du mauvais tuning des années '80 ou '90, où de gros pare-chocs fleurissaient, façonnés à la main et faisant la fierté de l'homme ou de la femme qui était au volant du malheureux véhicules. Généralement, on trouvait sur ce type d'engin des jantes au design douteux. Le point commun avec certains modèles actuels, c'est que les jantes ont gagné quelques pouces mais restent similaires. Le chrome et l'aluminium sont parcemés de touches de noirs afin des designs un brin kitsch et une qualité de fabrication douteuse. Saviez-vous que les jantes bitons alu/noir de chez Renault comportent de simples autocollants pour les touches de noir ?


Pare-chocs et calandres : toujours plus bling-bling

Quand les constructeurs s'inspirent du tuning

Pour démarquer, les constructeurs soignent tout particulièrement les pare-chocs et calandres. Pour péter plus haut que les concurrents, il n'y a pas le choix : il faut miser sur le côté imposant, y ajouter du chrome et tailler juste certaines lignes à la serpe pour convaincre du côté sportif de l'ensemble. La Toyota Aygo illustre bien cela, avec sa calandre-pare-choc en X ou bien le Mercedes GLE qui affiche un avant imposant à défaut d'une harmonie. Ce phénomène là se vérifie de plus en plus et on est clairement dans un esprit tuning : toujours plus exhubérant pour impressionner les copains du boulot. Les designs deviennent de plus en plus tonitrués et sophistiqués, ce qui risque de mal vieillir.


Moteur : le gros bordel

Quand les constructeurs s'inspirent du tuning

Sous le capot, les turbos sont désormais légion. Tant sur les essences que les Diesel, pour satisfaire des normes environnementales toujours plus strictes. Mais on en y trouve des situations qui prêtent à sourire, comme BMW qui a disposé, comme la Bugatti Veyron, 4 turbos sur une mécanique... Diesel ! Les mécaniques actuelles ont perdu de leur authenticité et en saveur. Les blocs moteur de certains modèles s'apprécient davantage visuellement qu'à l'exercice tant leur agrément peut sembler dérisoire ou inintéressant. Le groupe VAG, par exemple, habille soigneusement ses moteurs de caches en tout genre, de logo et autres artifices.


Coloris : le scandale colorimétrique

Quand les constructeurs s'inspirent du tuning

Autre point qui fâche. Les goûts colorimétriques de certains tuneurs pouvaient appartenir au registre du pittoresque, associant des couleurs inassociables et ressuscitant des teintes qu'il n'aurait jamais fallu faire ressurgir. Désormais, certains constructeurs revoient leur gamme en ajoutant des teintes pas toujours très heureuses avec des associations parfois très discutables. Si cela permet de sortir de l'habituel spectre allant du blanc au noir, il y a des limites à ne pas franchir.


Éclairage : l'apologie du kitsch

Quand les constructeurs s'inspirent du tuning

Vous avez peut-être en image une Peugeot 405 avec des bandes led dans la calandre ? Et bien, les constructeurs s'y sont donnés à fond depuis l'obligation de feux de jour. Les bandes led ont fleuri de la pire manière qu'il soit. Parfois, l'intégration est bonne, d'autres fois, elles semblent tout juste avoir été disposés vulgairement après un passage chez Norauto, comme dans le cas de la Renault Clio 4. Autant dire que l'ensemble est souvent assez bling-bling. Certains appeleront ça une contribution à la signature lumineuse, d'autres diront juste que c'st de mauvais goût.


Artifices : le ridicule ne tue pas !

Quand les constructeurs s'inspirent du tuning

Le tuning, bien souvent, c'est purement esthétique. Parfois, on y trouve des aberrations, comme un logo V6 sur un 4-cylindres ou bien 4 sorties d'échappement sur un moteur de 90 chevaux. La superificialité, les constructeurs y ont recourt massivement. Prenons exemplaire sur la dernière Clio RS, qui dispose d'un mode pour calquer artificiellement la sonorité suivant un autre modèle de voiture, ou bien la Kia Picanto, qui même, même motorisé par un bloc de 1,2 litres, peut disposer de série d'une double sortie d'échappement ou de tout ces modèles, comme la Mercedes Classe C, dont la véritable sortie d'échappement est dissimulée par deux fausses écoutilles. Dans les années '90, ces dispositifs étaient très prisées par les tuneurs afin de sombrer dans la ringardise et de redevenir à la mode !

En conclusion...

Les années 2010 marquent le retour de designs plus affirmés. Les constructeurs sont en constante quête d'identité et n'hésitent pas à baffouer les codes esthétiques. Il y aune dizaine d'année encore, avoir de fausses sorties d'échappement sur sa voiture était catégorisé "beauf". Désormais, de plus en plus de modèles sont concernés et cela ne choque plus personne. Espérons que la prochaine décennie reviendra vers un petit peu plus d'authenticité et moins de superficialité !

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