10 excuses bidons pour (espérer) faire sauter un PV

En discutant, lisant ou échanger, on atterrit parfois sur des anecdotes plutôt osées. Aujourd'hui, nous nous attarderons sur 10 excuses bidons déjà sorties à des policiers ou gendarmes. Elles sont imparables et vous assurent de ne pas être crédibles. Voici notre sélection. Non, ce n'est pas un métier facile...

10. "J'étais pressé"

Cette excuse, elle ne passe pas, elle est connue et reconnue. Elle est même souvent utilisée avec excès, ce qui crée une certaine lassitude auprès de nos amis gendarmes, et on les comprend aisément. Inutile de chercher une cause à votre empressement, même si votre tante Ginette a fait une mauvaise chute et qu'elle habite dans la Creuse : mieux vaut appeler les pompiers. Eux, ils ont une excuse pour rouler vite (et des gyrophares). Cela n'a aucune chance d'aboutir, oubliez cette idée au plus vite, mieux vaut assumer.
 

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9. "Je faisais comme tout le monde"

Celle-là est plutôt facile, c'est vrai. Beaucoup de personnes la sortent, accompagnée du sempiternel "Pourquoi moi ?". En fait, tout le monde ne le fait pas, il y a des exceptions, comme Chantal Perrichon. Pour le coup, cette excuse n'est donc pas valable. Ce n'est pas parce que tout le monde (sauf Chantal Perrichon) le fait que vous êtes autorisé à le faire. Ne persistez pas dans cette voie, c'est grillé et pas franchement original.
 

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8. "Je ne faisais rien de dangereux"

Pour parler se soi, on n'est pas toujours le plus objectif. Rouler avec le téléphone au volant est dangereux, même si c'est votre patron qui vous rappelle que vous avez oublié de livrer un client. Il est très fréquent que l'automobiliste en infraction conteste la dangerosité des faits qui lui sont reprochés. "Oui, vous avez raison, le portable au volant n'est pas si dangereux, je vous laisse repartir. Je ferme les yeux sur l'alcoolémie également, vous avez un bon coup de volant. Au revoir monsieur". Vous n'entendrez jamais une telle phrase et c'est pas plus mal.
 

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7. "J'avais un McDo"

"Au nom de la gendarmerie, je vous présente mes excuses, je n'avais pas vu les Big Mac. Souhaitez-vous que l'on vous escorte jusqu'à chez vous ?". Et bien non, ça ne marche pas non plus. Nous compatissons néanmoins lourdement, un burger, c'est meilleur chaud. Mais ce n'est malheureusement pas une excuse pour compromettre le code de la route. Néanmoins, cette excuse a le mérite d'être originale, mais elle ne marche pas non plus. Et pas la peine de soudoyer le militaire avec deux nuggets.
 

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6. "J'ai une Vel Satis"

En 2004, un automobiliste au volant d'une Renault Vel Satis à boîte séquentielle a parcouru pas moins de 150 kilomètres à la vitesse de 200 km/h, attestant d'un problème électronique sur le régulateur. Néanmoins, cette excuse ne marchera pas dans tous les cas, surtout si n'avez pas de Renault Vel Satis, sachant que les soucis ont été réglés par la suite. De toutes manières, les véhicules en cause ont été examinés. Là encore, ce n'est pas une bonne excuse.
 

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5. "J'ai une voiture puissante"

La loi Ferrari permet à une voiture sportive d'émettre 3 décibels de plus que la loi, mais pas de dépasser les limitations de vitesse. Inutile donc d'évoquer. Voiture puissante ou non, les limitations de vitesse sont les mêmes pour tout le monde, quel que soit le véhicule. Même si maintenir une sportive à basse vitesse peut s'avérer extrêmement frustrant, il faut s'y conformer. Sinon, toutes les Clio auraient un logo "V8" sur les ailes avant.
 

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4. "J'ai des surgelés dans le coffre"

Sur votre sachet de petits pois surgelés, il est bien spécifié qu'il ne faut surtout pas recongeler le produit une fois décongelé. Il est en effet recommandé de laisser le moins de temps possible entre le supermarché et le réfrigérateur de votre domicile. Mais est-ce suffisant pour rouler à 150 km/h sur départementale ? Même pas ! L'excuse, pourtant originale et obéissant à une règle de santé publique, n'est pas valable et ne vous permettra pas de justifier un excès de vitesse. Dommage.
 

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3. "Il fallait que j'aille aux toilettes"

Inutile d'évoquer l'urgence urinaire, elle n'est pas un laisser-passer et bien que déjà essayée, elle ne permet pas d'échapper à la contredanse. En revanche, c'est une excuse plutôt originale et qui joue là encore, sur la santé. Avec cette excuse, vous perdrez du temps, ça ne vaut pas le coup non plus.
 

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2. "Je n'avais plus d'essence"

"Je n'avais plus d'essence donc j'ai préféré accélérer pour arriver plus vite à la station". Et oui, c'est déjà arrivé sauf que c'est un raisonnement aussi incohérent que de monter des chaînes à neige sur les roues avant d'une BMW Série 1. Malheureusement pour vous, cette excuse n'est pas recevable surtout qu'à haute vitesse, vous consommerez plus. On oublie à nouveau.
 

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1. "J'ai peur des policiers"

À Vannes, un automobiliste au casier judiciaire assez chargé ne s'est pas arrêté à un contrôle de gendarmerie par peur. N'espérez pas un câlin pour vous consoler, vous n'échapperez pas à l'amende.
 

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Non, il n'existe aucune solution pour éviter une contravention. Le plus simple est encore de reconnaitre ses tords. De toutes manières, la mauvaise foi ne paye pas et vous perdrez tous du temps dans l'affaire. Les faits énoncés ci-dessous ont été observés sur différentes sources et sont bien réels ! Le ridicule ne tue pas... Heureusement !

Sources : Ouest-France, LaVoixDuNord, LeParisien et Libération