Le 23 Août 2018, par Thomas Drouart
Du 4 au 14 octobre prochain, le Mondial de l'Automobile 2018 se tiendra à Paris, porte de Versailles. Un évènement auquel nous étions plutôt assidus. Toutefois, nous ne serons pas de la partie cette année et voilà pourquoi. Nous passerons également en revue les grandes nouveautés qui y seront présentées, mais aussi les constructeurs absents. Et croyez-moi, il y en aura !
De moins en moins de visiteurs viennent s'aventurer dans les halls du parc des Expositions de Paris, lors du Mondial. Plusieurs raisons expliquent cela. En tant que blogueur, j'ai la chance de pouvoir assister aux journées presse. Toutefois, avant nos accréditions, nous étions présents lors des journées ouvertes au public. Et là, on déchante assez vite. Déjà parce qu'il y a du monde partout ! Il faut sans cesse se frayer un chemin pour pouvoir apercevoir ne serait-ce que les nouveautés.
Là, il vous faudra esquiver Kévin et ses potes en train de fantasmer devant une Audi R8 rutilante. Puis éviter d'apparaître sur le selfie de Jennifer (bien qu'elle s'y reprendra une quinzaine de fois). Puis là, vous devrez aussi esquiver Roger, qui passera une bonne vingtaine de minutes planté devant le dernier Range Rover, empêchant toute perspective d'apercevoir ne serait-ce qu'un phare de ce beau SUV. Bref, c'est un parcours du combattant.
Le pire, c'est que les journées ouvertes au public sont très contraignantes. Outre la foule envahissante, il faut composer avec des stands fermés au public. Surtout pour les constructeurs premium. Envie de voir une Porsche de près ? Et bien, vous avez mal choisi votre évènement. Vous devrez sans cesse rester derrière les barrières. Pour faire des photos, c'est mort, vous aurez forcément le buste de votre voisin sur le cliché. De toute manière, c'est moche des photos prises dans des salons : les éclairages vifs crament le blanc de vos clichés.
Un discours pas bien réjouissant, hein ? Lorsque l'on assiste aux journées presse, le bilan est quelque peu différent. Déjà, il n'y a pas de public, ce qui est agréable. Mais on est à l'inverse entouré de journalistes. Et il y en a vraiment beaucoup ! La grande différence d'avec les journées publiques, c'est que nous sommes en quelque sorte "achetés" par les marques. On nous aguiche à coup de petites verrines, de petits fours, de petits plats mitonnés en cocotte et de coupes de champagne. Au bout d'une heure, le bide plein et le sourire niaiseux d'une alcoolisation plus ou moins modérée, on en vient à comparer la qualité des traiteurs choisis par les marques.
Le but, bien entendu, c'est que nous couvrions au mieux l'image des marques. Mais du coup, un constat : c'est bien superficiel tout ça ! En tant que blogueur, on se sent un peu trop tenu par les mains... Les animations seront traitées de la même manière par tous les médias et que dire de ces clés USB et autres supports numériques distribués à foison ? Une uniformité bien tristounette et un constat : chaque blog auto propose un contenu similaire... Bref, ce n'est pas ce que l'on affectionne vraiment chez PDLV...
Si l'aspect superficiel du salon est perceptible, les constructeurs commencent à déserter également cet évènement. Déjà parce que les loyers sont hors de prix. Et surtout parce que les retombées en termes d'image sont assez moindres. Cette année, 14 constructeurs ont dit non au Mondial de Paris. En vous y déplaçant, vous ne verrez ni Abarth, ni Alfa Romeo, ni de Fiat ou de Ford, encore moins d'Infiniti, de Jeep ou de Lamborghini. Comme à son habitude, Mazda fera partie des absents, au même titre que Mitsubishi, Nissan, Opel, Subaru, Volkswagen et Volvo. Oui, rien que ça...
Autrefois, on venait au Mondial pour découvrir des productions de tous les horizons. Désormais, ce salon s'adresse aux constructeurs les plus aisés.
Venons-en aux nouveautés :
Sans nul doute, l'attention des visiteurs sera portée sur la nouvelle Renault Clio et la Porsche 911 type 992. Aux côtés des nouveautés, il sera possible de venir admirer les modèles déjà existants chez chaque constructeur. Pour notre part, nous cèderons notre place cette année. De nombreux médias couvriront l'évènement et nous n'aurions guère plus d'informations à vous apporter !
J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a bien prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 Type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert. |
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Thomas Drouart |