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Seat : adieu l'Alhambra ?

Seat : adieu l'Alhambra ?

Vous en voyez de plus en plus dans les rues, vous ne voyez peut-être même plus que ça... Mais le pire, c'est que ce n'est pas près de s'arrêter... Ces fameux SUV (pour Sport Utility Vehicle) sont tous des succès commerciaux. Et Seat est l'un des derniers à l'avoir compris. Mais, vaut mieux tard que jamais, voici qu'ils lèvent le voile sur leur troisième du nom. Le Seat Tarraco, le plus grand SUV de la gamme, 7 places, va-t-il tuer l'Alhambra ?


Avant de rentrer dans le sujet vif, nous allons nous attarder sur le nom de ce nouveau modèle espagnol. Tarraco est en fait le nom antique d'une cité Hispanique (en Espagne donc, c'est presque le même mot !). Seat a toujours donné des noms de villes à ses modèles (sauf la Mii), et cela ne changera pas pour ce nouveau né.

Seat : adieu l'Alhambra ?

Un air de déjà-vu...

Bah oui, et pas qu'un peu... C'est peut-être ça qui est le plus triste quand on arrive le dernier dans une famille... On hérite un peu des traits de tous. Dans ce Seat Tarraco, on retrouve un peu d'Audi A8 pour la face arrière, du Volkswagen Tiguan pour les flancs, et... du groupe Volkswagen pour l'intérieur... Nous, on pense que c'est vraiment dommage de bâcler l'intérieur d'une telle manière. Surtout quand on voit que l'effort a été fait au niveau de la façade avant, avec des phares sculptés différemment et, surtout, une calandre béante très virile. Parce que oui, même si c'est un SUV, on peut avouer que c'est un joli véhicule. Mais...

Seat : adieu l'Alhambra ?

Mieux mais...

Audi a raflé le prix des meilleurs designers d'intérieur (par un magazine allemand, tiens...). Autant ils réussissent à caser 3 écrans dans les dernières Audi, et ça rend plutôt bien, avouons-le, mais disons que le Tarraco n'est pas une super réussite. Il ne mettra en effet pas tout le monde d'accord. On n'ira pas jusqu'à dire qu'il est gâché, mais c'est un style assez difficile à assimiler. Explications.

Commençons par la planche de bord. Elle est assez massive, typique des SUV. Jusqu'à là, pas de problème. Un écran tactile central, d'une taille correcte de 8" (commande gestuelle en option), surélevé, donne un peu de relief. Il faut compter aussi un second écran prenant place dans le combiné d'instrumentation et faisant 10.25", ce qui est un bon point. Mais, juste devant, on retrouve le volant... de l'Ibiza. Bon, ce n'est pas si grave (dans le sens qu'il y a bien pire à découvrir), mais un méplat (ou deux...) n'auraient pas fait de mal. Sinon, entre la pièce de bois (si c'est du vrai) courant sur toute la largeur, ou encore les contre-portes en tissu style Peugeot 3008, et des sièges bi-ton (bien vu !) aux coloris douteux font que l'intérieur n'est pas en accord avec l'extérieur. Dehors, il est agressif, il est SUV. Et dedans, il se la joue monospace, très doux, feutré (enfin, sombre...). Nos avis sont mitigés sur ce point.

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Au moins 150 poneys

Et on a bien peur que ça soit ce qu'il faut au minimum. Vu la taille de la bestiole, le poids doit être son ennemi. Mesurant 4,73m de long pour une hauteur totale d'1,66m, Seat n'a pas osé communiquer le poids de son Tarraco. Sous le capot, donc, on retrouve 4 motorisations : deux essences, deux diesels. Le 1.5 TSi de 150 chevaux (traction, MT6) et le 2.0 TSi de 190 chevaux (4Drive, DSG7), mais aussi les 2.0 TDi de, eux aussi 150 (traction MT6 ou 4Drive DSG7) ou 190 chevaux (4Drive, DSG7) armeront le catalogue pour débuter. Il faudra aussi compter sur des motorisations à carburant alternatif, mais Seat reste flou sur ce sujet.

Seat : adieu l'Alhambra ?

La sécurité et le confort avant tout

Si vous achetez un Seat Tarraco, vous êtes papa (ou maman !) d'au moins 3 enfants. La sécurité, c'est votre truc. Et votre véhicule vous servira à couvrir de longs trajets principalement. Donc, ils ont pensé à vous. Lane Assist, reconnaissance des panneaux, freinage automatique d'urgence, Cruise control adaptatif, phares 100% LED, et plein d'autres fonctionnalités sont présentes, évidemment. Et, quelque chose d'intéressant, c'est l'intégration d'une suspension réglable sur plusieurs modes. Ces réglages peuvent aussi se faire automatiquement. Il existe un mode confort, vraisemblablement un mode normal, mais aussi un mode sport... A essayer, le mode confort ne nous étonnant pas, mais le mode sport ne devrait pas nous bluffer par son efficacité.

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Ce que pense PDLV !

Oh que ça fait du bien de voir du changement. Entre un Arona (le plus petit) et l'Ateca (le moyen), au niveau de la face avant, il nous fallait une loupe, voire deux... L'intérieur peut prêter à discussion. Esprit cocooning, tentative de néo-rétro (tissu/bois avec les écrans) ou, tout simplement, flop total ? Chacun ses goûts après tout. Mais un Citroën C5 Aircross serait vraisemblablement plus agréable à conduire au point de vue environnement. Mis à part cela, c'est un nouveau SUV, cousin des Volkswagen Tiguan Allspace et Skoda Kodiaq, et cette fratrie s'apprête à envoyer au tombeau (carrément) le duo Sharan/Alhambra d'un revers de main, même s'ils n'offrent pas les mêmes aspects pratiques. Notons aussi que nous n'avons reçu aucune donnée concernant les volumes de chargement et autres rangements dans l'habitacle... Nous examinerons cela !

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Peugeot 308 Etienne PDLV
 

De la Smart à la Bentayga, je peux dire que je suis complètement obsédé par le monde de l'automobile. Intégrer l'équipe de PDLV et pouvoir vous donner ma vision des nouveautés chaque jour est quelque chose de génial pour moi. Ma "carrière" de blogueur a débuté il y a quelques années, et ceci, cumulé à mes études en mécanique auto, me permettront de vous proposer un contenu de qualité, tout en gardant le côté décalé cher à PDLV.

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Etienne Deketele-Kestens

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