AG52 • Mercedes CLK (W209) 55 AMG cabriolet '02

Les coupés Mercedes, c'est une longue histoire... Le CLK (W209), produit dès 2002 en perpétue la tradition. Le haut de gamme est alors constitué par la version 55 AMG, forte d'un V8 de 367 chevaux. Aussi raffiné qu'élégant ou puissant, ce CLK vitaminé tient-il ses promesses ? Sa réputation n'est-elle pas usurpée ?

Fiche technique

Le charme des coupés Mercedes n'est pas une légende. Les modèles se sont succédés sans toujours se ressembler parfaitement. Le CLK naît en 1997 et la première mouture reçoit W208 comme nom en interne. Ce modèle se caractérise par une ligne de coupé (ou cabriolet) assez haute et élégante et un avant largement inspiré de celui de la Classe E tandis que le chassis est celui de la Classe C. C'est un modèle qui fidélise ses adeptes grâce à des motorisations sages (4 cylindres en ligne de 134 à 194 chevaux), dynamiques (V6 de 221 chevaux) ou puissantes (V8 de 275 ou 342 chevaux pour la version AMG).

Le CLK change de génération en 2002 et reçoit une esthétique plus moderne, inspirée tant par la Classe C que la E. La ligne reste similaire, élégante mais pas agressive. Cette fois, l'objectif est de faire encore mieux pour doper les ventes. Les deux carrosseries disponibles sont toujours celles du coupé et du cabriolet, les deux pouvant accueillir confortablement quatre personnes. Sous le capot de cette CLK (W209), on retrouve de nouveau des quatre cylindres, des V6 et V8... Mais aussi des moteurs diesel : indispensables à cette période où il est le carburant roi.

Le 55 AMG demeure en haut de la gamme. L'esthétique se veut plus agressive et on ressent l'inspiration de la CLK GTR par touches subtiles. Le bouclier avant reçoit un nouveau design, arborant les standards du département AMG. L'arrière reçoit un nouveau bouclier intégrant un diffuseur et une double sortie d'échappement (deux pour la version restylée de 2004). Les jantes sont en 18 pouces à cinq doubles branches et laissent apparaître des disques ventilés. On est bien loin du style presque trop sage de la génération précédente.

La dotation de cette version AMG est donc assez riche. Le kit carrosserie fourni de série constitue la partie visible. Dans l'habitacle, le GPS intégré avec écran couleur et les phares au xénon sont offerts de série... Mais beaucoup d'autres éléments restent optionnels, comme bien souvent chez les constructeurs premium.

Le V8 AMG n'est pas le même que celui monté sur la Classe E. Ce dernier, plus puissant d'une centaine de chevaux impute un poids supplémentaire de 150 kg et une place plus importante. Néanmoins, avec 367 chevaux, le V8 atmosphérique du CLK 55 AMG n'est pas à la ramasse, bien au contraire. La sonorité est rauque et typique de ce type de structure. Pas de palettes au volant mais des boutons disposés sur le volant permettent de contrôler la boîte automatique. L'accélération est linéaire mais agréable, les suspensions suffisamment fermes pour garantir un confort d'un bon niveau. Rien non plus à redire sur le freinage, bien aidé par les imposants disques !

Le CLK est restylé en 2004. Il se reconnaît à ses feux arrière, au design actualisé avec une bande translucide plus imposante, et à sa double sortie d'échappement arrière. Très performant malgré un poids excédent les 1,8 tonnes, le CLK 55 AMG, surtout en cabriolet, a fière allure. Confortable et bien motorisé, il est bien né et ne souffre pas de problèmes de fiabilité. Sa finition est correcte et l'équipement passable pourvu que l'on pioche quelques accessoires dans le catalogue des options.

Dans la catégorie des cabriolets quatre places tant confortables que performants, il n'y a guère que la BMW M3. La Mercedes CLK 55 AMG réussit haut la main le pari en offrant un compromis parfait. Le V8 atmosphérique est garant d'un plaisir de conduite optimal et ce n'est pas le chassis qui bridera les ardeurs des conducteurs les plus exigeants.
Ange et démon, la version Cabriolet a cette petite touche supplémentaire qui incite à l'achat. Avec une côte moyenne à 22 000 €, les versions cabriolet sont toutefois assez rares et les configurations généralement similaires, la majorité des exemplaires étant gris. Une sobriété esthétique pour mieux faire ressortir ses galbes.
 

Référence article : AG52 • Version 3.0