En 2019, vous achetez une nouvelle voiture tous les 6 à 7 ans. Ce n'est donc pas tous les jours que vous signez un bon de commande pour ce qui est, généralement, le deuxième plus gros achat d'un foyer, après la maison. Et comme vous n'avez pas l'habitude, vous vous ferez très rapidement entourlouper par les vendeurs, même si vous croyez être de très bons négociateurs et négociatrices. Voici donc quelques conseils pour le moment où vous irez choisir la voiture de vos rêves !
Vous voici à la recherche d'une nouvelle voiture, mais vous n'avez pas spécialement envie de rester dans la marque que vous possédez actuellement. Vous n'avez pas vraiment de garage attitré, et vous avez assez de temps à consacrer à cette opération ? Ce "tutoriel" est fait pour vous. Vous allez savoir sur quoi vous devrez porter votre attention en 15 étapes. En tant que professionnels automobiles, nous parions que tous ces conseils vous seront bien utiles !
C'est la première chose à faire. Les mentalités évoluent, et les vendeurs vous le diront : les acheteurs ne passent qu'au maximum deux fois en concession, alors qu'avant, l'acquisition se faisait en 5 à 6 fois ! Tout ceci, c'est à cause d'Internet. Et les marques l'ont compris, c'est pour cela que les pages web de vos constructeurs favoris font peau neuve assez régulièrement, et leur contenu sont sans cesse remis à jour. Ils cherchent à avoir de l'intérêt de votre part, alors, il faut s'en servir !
Le conseil PDLV : Faites une liste ! Faites une étude de vos besoins, pour ce qui est de la motorisation et du carburant (notre guide ici !), mais aussi du gabarit du véhicule, ainsi que de l'espace dans l'habitacle que vous désirez. Comparez les modèles de votre liste grâce aux vidéos et aux essais dont regorge Youtube, mais ne les éliminez pas trop vite. Et, finalement, visitez les différents configurateurs. Même si les données ne sont pas toujours fiables à 200% (hé oui, même si les marques en sont propriétaires...), ils vous donneront une idée des diverses options disponibles, leur intérêt, et, enfin, leur prix !
Parce que la mode de l'achat d'une voiture en ligne, c'est comme pour les vêtements. Il y a donc un risque que votre nouveau véhicule ne vous plaise pas et ne soit pas adapté à vos besoins. Passez donc dans un garage. D'abord, l'idéal est de faire le tour dans le showroom, installez vous à bord et vérifiez si tous vos critères sont bien respectés. Ensuite, laissez venir un vendeur à vous. S'il sait comment travailler, il s'installera près de vous et prendra note de tous vos besoins, et saura très vite que vous vous êtes renseigné, même si vous n'en dites pas un mot. M'enfin, faut-il encore tomber sur un bon !
Après cela, viendra le tour de l'offre commerciale. La traditionnelle énumération de la liste des options est bonne à écouter, même si vous savez vers quoi vous tourner. Essayez de savoir quel véritable intérêt vous auriez à prendre l'option. Enfin, et surtout : n'oubliez JAMAIS l'essai ! Essayez de vous rapprocher de votre configuration en demandant le même moteur que votre choix (si possible), avec la même finition, quelques options que vous avez choisies, et, surtout, la même dimension de jantes.
Le conseil PDLV : Prenez votre temps ! Un passage en concession peut facilement prendre une à deux heures. Cela peut paraître beaucoup, mais ça en vaut la peine. Pour un premier tour d'observation, privilégiez le rendez-vous en concession. Passez un petit coup de fil (le mail n'est pas spécialement conseillé) pour vous assurer aussi de la disponibilité du véhicule de votre choix en showroom et à l'essai. Sinon, ce sera du temps perdu. Enfin, conservez bien les offres et retenez l'accueil auquel vous avez eu droit. Il ne faut pas voir tous les vendeurs comme des voleurs, récompensez-les donc au possible si vous vous êtes sentis bien reçus.
Sauf si vous avez vraiment eu le coup de cœur, il n'est pas plus mal de comparer jusqu'à 5 marques, pour autant que les modèles vous plaisent. Le souci, c'est qu'il faudra donc passer dans quelques concessions. Cela prendra donc du temps, une à deux journées même. Lors de l'offre, il faudra que vous mentiez pour avoir la meilleure expérience. Par exemple, dire que vous avez déjà cherché après d'autres modèles dans d'autres marques vous sera fatal. En effet, le vendeur aura donc le réflexe de descendre la marque que vous avez visitée, et vous remettra en doute. Très mauvais plan.
Le conseil PDLV : Essayez chaque modèle ! Un bon essai pour vous, potentiel acheteur, dure entre un quart d'heure et une demie heure. Au possible, essayez d'être seul. Ce n'est pas toujours évident, mais cela vous permettrait d'utiliser la voiture comme dans votre quotidien. On ne vous demande pas d'aller faire les courses, mais peut-être d'emprunter les routes que vous arpentez tous les jours (test du confort et du dynamisme), tout en évitant les multiples questions du vendeur, qui vous mettront mal à l'aise.
C'est maintenant que commence votre tâche de négociateur. Comme vous aurez déjà visité quelques concessionnaires et fait quelques bornes dans votre future nouvelle voiture, votre choix sera orienté vers un modèle. A la rigueur, vous aurez une petite hésitation, qui se résoudra grâce au prix et, aussi, à la réputation de la marque. Il vous faudra donc repasser dans la concession qui vous aura reçue. Ceci dit, si vous n'avez pas été emballé par l'accueil, n'y retournez pas.
Le conseil PDLV : Visez la proximité ! Le monde automobile pense beaucoup plus au paraître, pour le moment. Vous remarquerez que les constructeurs préfèrent grossir les concessions et tuer les petits revendeurs de proximité. C'est une erreur. Nous vous conseillons de viser la proximité pour une simple et bonne raison : l'expérience. L'achat d'un véhicule neuf se faisant tous les 6 ans en moyenne, vous avez droit à vivre une expérience, pas à seulement signer un bête bon de commande. Les vendeurs des petites concessions ou des agences ont parfois plus de temps à vous consacrer, et ne vous en voudront pas d'avoir été chercher ailleurs.
Un véritable "boum" dans le secteur de la vente de véhicule, ce sont les voitures qui ont déjà été immatriculés mais qui n'ont jamais roulé. Il y en a énormément sur le marché pour le moment, car nous passons d'une norme Euro à l'autre, mais il y en aura toujours. En effet, ce sont des véhicules qui sont immatriculés par des marques ou des concessions pour faire du chiffre, mais qui ne rouleront pas. Ces revendeurs les achètent en masse, et obtiennent donc des remises très intéressantes. Ces remises, vous en bénéficierez aussi !
Le conseil PDLV : Gare à la date de fabrication ! Les véhicules d'occasion 0 km ont été sorti du stock des concessionnaires pour une bonne raison : ils ne se vendaient pas. Alors oui, les remises peuvent être fort intéressantes, mais il faut voir depuis combien de temps le véhicule traîne sur le parc. Il n'est pas rare que l'écart entre la date de fabrication et de première mise en circulation soit de plus d'un an. Et là, nous en reparlerons, mais les pannes surgissent facilement.
Il n'y a jamais vraiment de périodes, en France. Ceci dit, les constructeurs font des remises plus ou moins intéressantes tout au long de l'année. Là, il en va un peu du jackpot pour espérer obtenir les meilleures. De plus, sur les sites internet des marques, ce sont les loyers des LOA qui sont mis en avant, et pas vraiment le pourcentage sur le prix total. Un peu dommage, mais là est bien l'intérêt de se déplacer en concession. Sachez que vous bénéficiez d'un pourcentage sur le prix hors options de votre modèle, de certaines remises sur ces-dites options, et des aides à la reprise.
Le conseil PDLV : Analysez les promotions ! Dans leurs spots publicitaires, certains constructeurs utilisent des tournures de phrases qui ne reflètent pas vraiment la réalité. De toutes manières, cela ne s'arrête pas aux bagnoles. Il faut donc rester vigilants aux diverses campagnes.
C'est un vrai conseil d'ami. En effet, comme nous vous le disions avec les revendeurs de véhicules d'occasion "0 km", les voitures de stock profitant d'une grosse remise sont, certes, très intéressant, mais traînent depuis plusieurs mois sur le parc. Cela dépend des marques, mais une remise de stock apparaît sur des voitures qui attendent une nouvelle famille depuis 50 à 60 jours, ce qui ferait déjà presque 2 mois. Mais, au risque de nous répéter, elles peuvent attendre pendant une année, selon leur équipement trop riche ou trop pauvre, ou leur motorisation non-adaptée au choix des consommateurs.
Le conseil PDLV : Demandez la date de fabrication ! Pour ne pas vous dire : fuyez les trop grosses remises sur stock. Pour ce qui est de la carrosserie, la peinture ne subira (normalement) pas le poids des mois, car elles sont protégées par une résine, qui s'en va au premier lavage. Ceci dit, les éléments comme les jantes, ou encore les intérieurs peuvent s'abîmer prématurément, à force de les déplacer. Nous ne vous parlerons pas des véhicules exposés en showroom. Mais, le pire, c'est le moteur. Comme les motorisations essence et diesel s'offrent de plus en plus de filtres, le fait de ne pas les faire rouler pendant une longue période encrasserait ces éléments d'anti-pollution. De plus, une huile moteur est à remplacer à un certain kilométrage atteint, ou toutes les années (ou deux ans, cela dépend). En résumé, la remise que vous recevrez, vous l'investirez dans des réparations.
Remettre son véhicule au garage n'est pas toujours une mauvaise affaire, notamment grâce aux aides à la reprise. Cette aide financière est proposée par le constructeur et vient s'ajouter à la valeur à laquelle votre concessionnaire reprend votre véhicule. Il faut donc savoir, à la grosse louche, ce que vaut sa voiture. La valeur peut varier en fonction de la réputation de la marque. Pensez-y aussi pour le rachat de votre nouvelle voiture ! Enfin, certains constructeurs vous feront des remises de fidélité si vous rentrez le modèle remplacé par celui que vous achetez.
Le conseil PDLV : Ne soyez pas trop vache ! Tout le monde doit gagner sa vie. Alors, ne demandez pas plus que ce que votre véhicule ne vaut. Si le vendeur vous rachète votre véhicule, le garage devra effectuer les opérations pour le remettre à la route (nettoyage en profondeur, entretien, réparations nécessaires...). De plus, il devra proposer une garantie. Vous ne saurez donc pas revendre votre véhicule à un garagiste le même prix que si vous le faisiez vous-même, mais n'oubliez pas que vous ne pourrez pas bénéficier de la fameuse aide à la reprise, et que vous aurez les ennuis de la vente. Libre à vous de voir ! Nous vous conseillons donc, outre d'en parler en fin de négociation, de laisser parler le vendeur, et de finalement faire jouer la concurrence.
En tout cas, essayez de le faire. L'époque où les vendeurs et les concessions obtenaient de si grosses commissions est presque révolu, croyez nous. Rares sont celles qui ont les moyens de vous faire des ristournes, et encore plus rares sont celles qui peuvent le faire. En effet, beaucoup de constructeurs imposent une grille de remises, et on ne peut donner ni plus ni moins. Après, tout relève de la négociation.
Le conseil PDLV : Ne visez pas uniquement le prix ! Le coût de l'attache remorque et sa pose, ou bien du porte-vélo, ou même d'un contrat d'entretien peut être allégé, par exemple, par le bon vouloir du vendeur, mais aussi de vos talents de négociateur / négociatrice. Vous pourrez essayer aussi de négocier le prix des packs d'options, mais vous aurez plus facile à jouer sur les accessoires, car tous les frais sont internes à la concession. Les vendeurs ont parfois de bonnes commissions sur certains véhicules de stock vendus, c'est toujours bon à savoir...
Qu'est-ce qu'une concession ne ferait pas pour vous garder ? Lors de la livraison de votre véhicule, tout dépend d'où vous l'achèterez, vous pourriez repartir les bras chargés de cadeaux, comme des bouteilles de champagne, ou encore des bons à valoir dans des commerces associés. Tout ceci n'est pas intéressant. Visez plutôt l'après-vente, car les concessions veulent remplir leurs ateliers aussi. Faites donc attention : la fameuse vidange de rodage n'existe pas ! Elle vous sera parfois proposée, mais plus aucune marque ne met une huile spéciale à vidanger quelques milliers de kilomètres après la livraison. Le concessionnaire vous offrira la main d'oeuvre sur cette prestation, mais autant ne pas payer une huile totalement inutile.
Le conseil PDLV : Préférez les entretiens en concession ou chez un réparateur agréé ! Même si les opérations sont plus onéreuses, vous récupérerez, quoi qu'il arrive, la somme déboursée. En effet, avoir un carnet d'entretien (qui sera numérique désormais...) avec les cachets du concessionnaire, c'est un bonus pour la valeur résiduelle de votre voiture. De plus, à chaque entretien, le représentant de la marque pourra vous dire si des campagnes de rattrapage ou des ajustements techniques sont disponibles pour votre bébé, et ce sera gratuit. Négociez donc une remise sur les pièces : il n'y a pas de petits profits !
Les constructeurs sont obligés, selon la loi, de vous offrir une garantie de 2 ans sur l'ensemble du véhicule, avec un kilométrage illimité. Evidemment, rares sont les soucis rencontrés si tôt. D'autres constructeurs vous font profiter de garanties jusqu'à 7 ans, mais souvent avec un limite kilométrique. L'exemple né est Kia, qui propose 7 ans de garantie sur l'ensemble de sa gamme, mais seulement 150 000 km maximum. Leur cousin Hyundai, par exemple, propose une garantie de 5 ans, kilométrage illimité. Ceci dit, ne vous arrêtez pas à ce qui est offert.
Le conseil PDLV : Prenez une extension de garantie à la carte ! Votre nouvelle voiture sera sûrement équipée d'un écran tactile, d'une puce de localisation GPS, peut-être d'un toit ouvrant ou panoramique, et d'office, d'une armada de nouvelles technologies. Vous ne les avez pas demandées, mais elles peuvent vite coûter un pont. Voyez donc combien de temps vous garderez votre véhicule, et calculez votre distance parcourue annuellement, et vous pourrez demander une extension. Elles peuvent monter jusqu'à 8 ans et 200 000 km, moyennant de plus ou moins gros suppléments. Libre à vous de régler mensuellement, ou d'un coup !
Règle numéro 1 pour en avoir le meilleur prix ! Si vous souhaitez obtenir la meilleure reprise, il faudra que votre auto soit comme neuve. Vous ne saurez pas cacher les rayures, et il ne vaut mieux pas si vous souhaitez perdre toute honnêteté, et voir votre travail de négociateur tomber à l'eau. Un carnet d'entretien à jour avec les factures de chaque réparation sont un plus. Soyez sûr que votre véhicule ne présente plus de problème de jeunesse (comme les trains arrière des 206, par simple exemple...), car les vendeurs sont au courant de tout, avec l'expérience ! Donc, un passage au car-wash et un petit coup d'aspirateur sont au moins de mise !
Le conseil PDLV : Rendez aussi votre véhicule propre le jour de la livraison ! Cela ne fera que de renforcer votre honnêteté, et ne donnera aucune raison au vendeur d'annuler les promesses de remises qu'il aura faite pour l'après-vente. De toutes manières, vous risquez d'être lié par un contrat stipulant que vous vous engagez à rendre votre véhicule dans un état propre, au risque de payer une "amende" de quelques centaines d'Euros. Soyez prudents !
Cela peut paraître aberrant, et pourtant, c'est un autre conseil que vous devriez suivre. Lorsque vous prendrez possession de votre nouveau jouet, il est préférable de l'examiner sous toutes ses coutures. Demandez à ce que le vendeur l'expose à l'extérieur, pour pouvoir analyser chaque centimètre carré de la carrosserie. Tout se révèle à la lumière du jour ! Ensuite, vérifiez l'état des sièges, du volant, et de ou des écrans. Tout doit être parfait. Enfin, démarrez le moteur, et écoutez le tourner. Tout doit paraître normal, pas de soufflerie ou de claquement anormal, ni d'à-coup ne doit apparaître.
Le conseil PDLV : Vérifiez bien sous le capot ! Avant de quitter la concession, levez tout de même le capot-moteur pour vérifier si nos amies les fouines n'ont pas été faire un tour. Elles adorent particulièrement les mousses et les gaines de câble. Et puis, une fois arrivé chez vous, vérifiez les niveaux d'huile moteur, de liquide de refroidissement, de frein et de direction (si d'application), et la pression des pneus. Même si un préparateur est censé l'avoir fait, ce n'est pas toujours bien réalisé ; autant partir sur une base saine !
Comme je l'ai dit plus haut, il n'est plus du tout conseillé de faire une vidange de rodage. Auparavant, une huile spécifique était utilisée afin de récupérer le plus possible les limailles et les déchets provenant des premières utilisations. Maintenant, ce n'est plus le cas. Votre premier entretien se fera donc à l'échéance, soit entre 20 000 et 30 000 km ou après un ou deux ans. Cela dit, pendant les 10 000 premiers kilomètres, votre nouvelle voiture se rodera automatiquement. Elle consommera plus de carburant qu'à l'avenir, mais risque aussi de brûler un peu d'huile et de liquide de refroidissement.
Le conseil PDLV : Chouchoutez le bébé ! Pendant ce rodage, il est important d'utiliser le véhicule comme un bon père de famille, mais pas comme un grand-père. Il ne faudra pas hésiter à tirer dedans de temps en temps, sans le faire à froid. Respectez les temps d'arrêts pour ne pas fatiguer le turbo prématurément, à savoir qu'il ne faut donc pas couper le moteur directement après l'avoir mis en grosse charge. Par ailleurs, si vous avez choisi une motorisation essence, préférez faire des pleins de E5, à savoir la Super 98. Elle offre un meilleur rendement au moteur, vous consommerez moins, et vous entretenez mieux la machine qu'avec de l'E10. Et, pour une diesel, n'hésitez pas à rapidement faire un long trajet d'autoroute pour réveiller les chevaux. Enfin, nous vous conseillons de bien vérifier les niveaux d'huile et de liquide de refroidissement tous les 2 à 3 000 km, pendant les 10 000 premiers km.
Évidemment, vous en rachèterez une autre. Mais pas tout de suite. Beaucoup veulent changer après 2 ans, ce qui est fortement déconseillé. En effet, une voiture traditionnelle décotera très violemment en deux années. La tendance se stabilisera après 3 ans, mais le meilleur âge pour la revendre est entre la quatrième et la cinquième année. Le kilométrage a aussi son importance. Vous aurez une meilleure offre de reprise si le compteur n'a pas encore dépassé les 100 000 km. Mais, si vous avez suivi tous nos conseils, vous aurez acheté votre nouvelle voiture de la meilleure des façons, avec les meilleures conditions, et vous l'aurez entretenue de telle manière à ce que sa valeur résiduelle soit excellente !