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Comment fonctionne la prime d'assurance auto ?

Crédit photo : Mikhail Nilov pour Pexels

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La prime d'assurance auto correspond à la somme que vous devrez débourser, annuellement, pour pouvoir assurer votre auto, en fonction de la formule que vous aurez choisie. Dans ce court article, je vais revenir plus en détails sur les paramètres qui peuvent influer - positivement ou négativement - sur le mode de calcul. C'est souvent une formule qui semble assez opaque... Mais le calcul du prix de l'assurance auto répond pourtant à une certaine logique. La constante : plus il y a de risques, plus c'est cher ! Découvrons plus en détails comment fonctionne la prime d'assurance auto !

Prime d'assurance auto & bonus (ou malus)

Lorsque l'on souscrit à un contrat d'assurance auto, l'attention est rapidement portée sur la prime d'assurance auto. En effet, cela permet de savoir la somme que l'on devra débourser chaque mois, ou chaque année. La somme affichée, elle fluctue systématiquement à chaque date anniversaire du contrat, pour deux raisons. La première, c'est l'inflation et la deuxième, c'est le coefficient de bonus/malus. Lorsque vous assurez pour la première fois votre voiture, quelle que soit la formule, vous avez systématiquement un coefficient de bonus/malus égal à 1. Tout contrat, même souscrit en ligne comme sur cette page, doit impérativement mentionner ce coefficient. En toute logique, vous payez le montant de la prime d'assurance, ni plus, ni moins, avec de petits frais de dossier en plus.

Le deuxième paramètre, c'est justement l'évolution du coefficient de bonus/malus. Chaque année, celui-ci fluctue, à la hausse ou à la baisse, car il ne stagne jamais. En effet, chaque année écoulée sans sinistre responsable octroie un bonus de 5 %, qui est directement déduit du montant de la prime d'assurance. À l'inverse, si un sinistre responsable a eu lieu, alors un malus de 25 % est appliqué. Toutefois, un plafonnement à un coefficient de 3,5 a été mis en place. Après deux ans sans sinistre responsable, le coefficient revient alors automatiquement à 1, comme pour les jeunes conducteurs. Mieux vous conduisez, moins vous paierez ! Un coefficient à 0,88 signifie que vous paierez seulement 88 % du montant de la prime d'assurance.

Les critères qui définissent la prime d'assurance

De nombreux paramètres permettent aux assureurs, de calculer la prime d'assurance à appliquer pour chaque conducteur, qu'il soit novice ou non. Vous trouverez ci-dessous un court récapitulatif de six données qui sont prises en compte. En fonction des compagnies, certains paramètres peuvent peser davantage que d'autres :

  • Le profil du conducteur : plus un conducteur est expérimenté, moins il est susceptible d'avoir un sinistre responsable. De même, on devient généralement plus sage et précautionneux avec l'âge. Les assureurs privilégient donc souvent les conducteurs plus âgés. Malgré la loi Hamon qui permet de changer de contrat d'assurance gratuitement et sans formalité dès la première date anniversaire, il est avéré que rares sont les automobilistes à réellement profiter de cette opportunité pour comparer les offres des concurrents ;
  • Les antécédents : mentir à son assureur est sans doute la pire chose à faire. Ceux qui le font, avec notamment la déclaration du jeune permis qui s'assure en second conducteur sa propre voiture, cela fait partie des cas qui engendrent d'office un surcoût. Celles et ceux qui ont eu une suspension de permis, une alcoolémie positive ou la détection aux stupéfiants peuvent aussi faire l'objet d'une surprime ;
  • Le choix du véhicule : plus une voiture est puissante et/ou dangereuse, plus le coût sera élevé. Mais c'est loin d'être le seul paramètre, une voiture peu fiable risque d'engendrer plus de frais en dépannage... Un modèle qui est assez volé peut aussi engendrer une indemnisation plus importante. Ce cocktail d'information permet d'aboutir sur un calcul général inhérent au choix du véhicule ;
  • L'activité du conducteur : le métier exercé par un conducteur peut aussi jouer en sa faveur. Par exemple, un professionnel de la route a toujours plus d'expérience qu'une personne qui roule peu. Un routier paye donc généralement moins chère son assurance auto ;
  • Le lieu de résidence : certaines villes sont plus sujettes à des problèmes de stationnement, de la délinquance ou encore des dégradations. Le lieu de résidence entre pleinement en compte dans le calcul de la prime d'assurance ;
  • Le lieu de stationnement : si votre voiture dort dans un box ou dans un garage, elle est peu susceptible d'être atteinte par la grêle, des dégradations... À l'inverse, une voiture qui dort dans la rue ou dans un parking public peut être frappée par ces dommages. Là encore, cela se ressent dans le calcul.

Qu'est-ce que la surprime des jeunes conducteurs ?

Lorsque l'on débute la conduite, on traverse généralement plusieurs phases. Si l'auto-école forme relativement bien, il y a des notions qui sont oubliées, comme notamment le freinage qui peut parfois conduire à un accident s'il est effectué dans les mauvaises conditions. Avec l'expérience, le risque d'accident diminue mais certains en profitent pour prendre un petit peu trop de confiance. C'est indéniable : l'accidentologie des jeunes conducteurs est forte. Pour les assureurs, le coût est donc élevé. Cela a poussé les prestataires à appliquer une surprime qui peut atteindre jusqu'à 100 % la première année. Dès la troisième date anniversaire du contrat, la surprime est automatiquement supprimée.

Il est donc certain que le coût est élevé pour celles et ceux qui viennent d'obtenir le permis. Cela incite d'autant plus à s'orienter sur des voitures modestes, qui permettent de se faire la main, sans coûter trop cher. Chaque compagnie d'assurance est libre de proposer les tarifs qu'elle souhaite, en fonction du risque qu'elle considère face à une situation. D'une manière générale, il est assez facile d'identifier certains risques. Certains modèles de voitures, notamment, sont nettement plus susceptibles d'attirer un public en mal de reconnaissance, qui sera potentiellement plus sujet à adopter une conduite agressive et inadaptée.

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J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a bien prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 Type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert.

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Thomas Drouart

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