Le 8 Janvier 2018, par Thomas Drouart
Vendue depuis deux ans, la Citroën E-Mehari n'a jamais déchainé les passions. Cette petite voiture électrique destinée à longer les bords de mer évolue en ce début d'année 2018. Au programme, une évolution plus qu'une révolution, avec une seconde carrosserie à toit en dur. Suffisant pour séduire ?
Dérivée de la Bolloré Bluesummer, la Citroën E-Mehari n'a pas eu le succès escompté. L'idée, pourtant, est intéressante puisqu'elle reprend l'idée de la Mehari originelle, en y associant un moteur 100% électrique. Sympa sur le papier.
Esthétique, la E-Mehari n'évolue que très subtilement. Le design demeure mais un toit en dur est désormais disponible. Il couvre entièrement ce petit cabriolet et revêt une texture rappelant les airbumps (des sortes de renflements). Un bon point pour la sécurité puisqu'elle ne sera désormais plus possible (hors voleurs expérimentés) de pénétrer à bord de l'habitable si vous n'avez pas la clé du véhicule.
Dans l'habitacle, la E-Mehari reçoit de nouveaux sièges, avec des coloris chatoyants et un meilleur maintien. La planche de bord a également été redessinée. Pour Citroën, l'objectif semble être de civiliser cette auto électrique en la rendant plus polyvalente et en faisant une voiture de ville... Que l'on peut découvrir quand les beaux jours reviennent.
C'est moins visible mais d'autres améliorations sont à noter : un meilleur traitement anticorrosion, une isolation thermique et acoustique revue, quatre airbags, un verrouillage centralisé qui inclut le toit et 20 Nm de couple en plus. La carrosserie demeure en plastique thermoformée ABS qui a l'avantage de supporter les petits chocs urbains.
Si la Citroën E-Mehari millésime 2018 gagne en polyvalence, elle demeure très limitée puisque cette voiture produite à Rennes ne délivre toujours que 68 chevaux pour 166 Nm de couple. La batterie de 50 kWh ne permet qu'une autonomie de 195 kilomètres en cycle mixte.
Enfin, si l'on déduit le bonus de 6 000 € accordé par l'État pour l'achat d'un véhicule électrique, il faut compter 19 500 € pour la E-Mehari à toit souple, et 20 700 € pour son homologue à toit en dur. Des tarifs prohibitifs pour beaucoup...
J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a bien prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 Type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert. |
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Thomas Drouart |