La tête dans le cul : les voitures comme vous ne les avez jamais vues !

La tête dans le cul, nous sommes nombreux à l'avoir tous les matins... Jusqu'au café salvateur ! Soufyane a eu une idée intéressante : lier la tête au cul d'une voiture. Il en résulte des voitures de poche au look improbable. Ce passionné de voitures a répondu à nos questions. Et en plus, il nous a offert une superbe couverture pour cet article !

Hello Soufyane, peux-tu te présenter ainsi que ta page Facebook La tête dans le cul ?

Je suis journaliste automobile, passionné de voiture et de design automobile. J’ai toujours eu un intérêt pour le dessin automobile sans contrainte, ce qui m’a également poussé à devenir illustrateur pour quelques rédactions afin d’imaginer certains modèles du futurs, plus ou moins proches de la réalité.

Assembler l’avant à l’arrière d’une voiture, c’est super original ! Comment t’es venue l’idée ?

L’idée est assez lointaine, mais j’ai toujours été étonné par ces remorques de certains passionnés, qui n’était qu’une répétition de la partie arrière de leur voiture. Je me suis dit qu’il manquait la face avant.

Sur ta page, ta première réalisation est une Mercedes CLK GTR. C’est elle qui a tout déclenché ?

Non pas tout à fait une CLK, mais une Nissan GT-R et une McLaren P1 GTR. La Mercedes CLK GTR est venue après.

À combien de réalisations es-tu aujourd’hui ?

J’en suis à 475 images, en prenant en compte aussi les vues du dessus et les motos.

Comment fais-tu ? Quel logiciel utilises-tu ? Ça te prend combien de temps ?

Je fait ça sur des logiciels de retouches et montages photo. Selon la voiture, le temps peut varier mais j’ai besoin en moyenne d’une heure de travail.

As-tu un coup de cœur parmi tes montages ?

Beaucoup, notamment celles avec des porte à faux complément demesurés et pas du tout équilibrés, comme la Ferrari Enzo, Cadillac Eldorado ou la Mercedes-Maybach Vision 6. J’ai aussi un coup de cœur pour la Smart ForTwo, très équilibrée au final, et la Honda 2&4 Concept, sur laquelle il ne reste finalement plus qu’une seule roue.

On voit également sur ta page Facebook une miniature latêtedanslecul-isée de Mercedes AMG GT. Comment as-tu procédé ?

J’ai acheté une maquette a monter soit même. Une Revell. J’ai répété la même recette que sur l’ordinateur, en coupant la voiture en deux au niveau des ailes et en réunissant l’ensemble avec pas mal de mastic. Après c’est une longue période de gestion entre ponçage et pose de mastic, pour arriver à l’étape de la peinture et du résultat final.

Comment va évoluer ton activité ? As-tu de nouvelles pistes à explorer ?

Je ne sais pas encore comment elle va évoluer. Je reste pour le moment au stade de délire. Mais j’envisage de proposer des tableaux dans un premier temps. Je compte aussi abandonner les manipulations photos pour passer directement au dessin vectoriel. J’ai commencé quelques voitures mais ça va me prendre beaucoup de temps, car il ne faut pas moins de 20 heures de travail pour une seule voiture !

As-tu des anecdotes concernant La tête dans le cul ?

La seule anecdote qui me vient en tête, c’est l’ampleur que le phénomène a pris. Notamment au départ, avec l’interview de la part d’un quotidien chilien, qui a ensuite fait intervenir des experts en réseaux sociaux et en art afin de réaliser un article. Et dans un espace de non-dit ou de malentendu, le journal a penser que ma série était un jeu dans lequel il fallait reconnaitre le modèle de base. Et ensuite ça a fait le tour du monde, avec notamment une parution chez Auto Motor und Sport, ce qui m’ aussi emmené à être partagé par le constructeur Porsche sur ses différents réseaux, puis par Koenigsegg. De fil en aiguille, le projet #latetedanslecul fait le tour du monde avec des reportages de plus en plus complets, le dernier en date étant dans le dernier numéro de Auto Hereos.

Un immense merci à Soufyane, notamment pour le montage de nos PDLVmobiles !
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