Le 28 Juin 2018, par Thomas Drouart
Vendue depuis 2012, l'Aston Martin Vanquish de deuxième génération, quitte les lignes d'assemblages de l'usine de Gaydon, en Angleterre. Sa descendante reprend un nom bien connu chez Aston Martin : DBS. DBS Superleggera pour être précis. Sans surprise, elle dérive de la DB11 et atteint la bagatelle de 725 chevaux grâce à son puissant V12 biturbo.
Bon, la première chose qui m'a interpellé en analysant le communiqué de presse dédié à cette nouvelle Aston Martin, c'est justement l'appellation même du modèle. Les Aston Martin n'ont jamais - ou très rarement - été félicités pour leur poids. Cette DBS Superleggera porte en effet assez mal son nom puisqu'elle frise les 1,7 tonne. Soit une petite cinquantaine de kilo en moins qu'une DB11. Bref.
Esthétiquement, ce coupé sportif reprend les traits principaux de la DB11 ; la base restant la même. Toutefois, la calandre est encore plus béante, à la limite de la caricature. Sur le côté de ce bouclier avant, deux copieuses écopes et des phares au design redessiné. Les prises d'air latérales passent en carbone et sont plus massives. Le toit passe en noir, pour renforcer le côté agressif. Par rapport à la précédente DBS, vendue dès 2007, on perd le côté raffiné/gentleman au profit d'un look taillé pour la piste. Autres temps autres mœurs...
À l'arrière, on découvre des feux sombres incluent dans un bandeau lumineux. Un discret spoiler en carbone prend place au dessus tandis que le logo Aston Martin disparaît de l'arrière, au profit d'un discret - mais élégant - lettrage chromé. Pas de logo DBS à l'arrière, simplement sur la partie inférieure des ailes avant. Enfin, l'arrière s'achève sur un beau diffuseur, en carbone, accueillant à la fois la plaque d'immatriculation et deux doubles sorties d'échappement.
Les 600 chevaux de la Vanquish S paraissent bien maigres face aux 725 chevaux de l'Aston Martin DBS Superleggera. Cette dernière devient la deuxième plus puissante Aston Martin de série, derrière la One-77 de 2009, et ses 750 chevaux. Sous le capot, la DBS Superleggera conserve le V12 biturbo de 5.2 litres issu de la DB11. Le couple atteint désormais 900 Nm dès 1800 tr/m, sur les roues arrière, ce qui promet des reprises hors du commun. D'ailleurs, le 0 à 100 km/h ne demandera que 3,4 secondes. En revanche, pas de boîte manuelle au programme, il faudra composer avec une automatique à huit rapports d'origine ZF.
L'intérieur est habillé de cuir, d'alcantara et de carbone. Les surpiqures rouges viennent renforcer l'aspect sportif de cette DBS Superleggera. D'ailleurs, posée sur des Pirelli P-Zero, cette dernière affiche pas moins de 1 693 kg sur la balance. Seuls 7 000 exemplaires seront produits pour un prix unitaire débutant aux alentours des 275 000 €. Sans options, bien sûr.
J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a bien prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 Type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert. |
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Thomas Drouart |