Le 15 Juin 2018, par Thomas Drouart
Produite de 1989 à 1999, la BMW Série 8 première du nom a marqué les esprits. Ce grand coupé tant sportif que luxueux disposait d'une esthétique singulière et surtout de moteurs très généreux. C'était V8 ou V12 pour tout le monde. Et en essence bien sûr. Quasiment vingt ans plus tard, la BMW Série 8 fait son retour. La forme change, le fond perdure. Voici donc la BMW Série 8 type G14, dont les premières livraisons auront lieu en novembre 2018.
Pour offrir une descendance à la première Série 8, BMW n'avait pas le choix : il fallait du lourd. Ainsi, la marque allemande a intégré ses derniers codes stylistiques, mais sans aller dans l'excès. La calandre est cernée de deux phares superbement dessinés (mais pas escamotables !) et un bouclier repris de la gamme Motorsport. L'ensemble séduit mais n'est pas révolutionnaire pour autant. On découvre un profil assez imposant, typique des GT. C'est-à-dire des grands coupés tant luxueux que sportifs. C'est bien dessiné, avec une ligne de caisse assez haute et un vitrage très pur, très étiré.
Rappelons que la BMW Série 8 a d'abord été présentée en version GTEPro, pour l'endurance, avant d'être dévoilée en version de série ! Cette dernière en reprend la majorité des éléments stylistiques mais affiche un look plus sage et heureusement. Notons une calandre superbement dessinée, avec des reflets, des phares entièrement à LED et de beaux feux à l'horizontale. L'arrière accueille un beau diffuseur remontant assez haut et embarquant deux énormes sorties d'échappement.
Véritable haut de gamme de la marque, la BMW Série 8 type G14 embarquera un équipement de série très complet. Les quatre roues sont directrices de série, tout comme la suspension pilotée et la transmission intégrale. Des barres antiroulis - elles aussi pilotées - sont offertes sur la plus grosse version, la 850i xDrive. C'est bien simple, BMW a disposé toutes ses dernières technologies dans cette voiture afin d'améliorer le confort, le comportement sportif et l'agilité. Car ce beau coupé n'est pas une ballerine avec un minimum de 1 830 kg sur la balance...
Exit le V12, place à des motorisations plus acceptables écologiquement parlant. La BMW Série 8 sera proposée avec deux motorisations seulement. La première (850i) est un V8 essence développant 530 chevaux pour 750 Nm de couple. Un moteur capable d'effectuer le 0 à 100 km/h en seulement 3,8 secondes. Seconde version proposée, et c'est bien là le plus triste : un diesel. La 840i accueille un 6-cylindres en ligne de 320 chevaux.
Quel que soit le moteur choisi, on dispose d'une boîte automatique à huit rapports et de la transmission intégrale. L'intérieur est un écrin de luxe, avec un arsenal complet d'aides à la conduite, dont un assistant de marche arrière. La planche de bord dispose d'un dessin assez classique, avec beaucoup de cuir et de surpiqures. L'instrumentation est désormais intégralement inédite avec un affichage tête haute et la possibilité de commander certaines fonctions tant depuis l'écran tactile centrale qu'avec la voix. Classe, mais pas innovant. S'agissant du modèle le plus haut dans la gamme, il y a quelques détails sympas, comme des boutons en cristal.
La BMW Série 8 sera disponible dès novembre 2018 au prix de 99 700 € pour le diesel 840i xDrive et 124 750 € pour la 840i xDrive. Des prix élevés mais pas délirants pour ce modèle qui incarnera le meilleur compromis entre sportivité et luxe chez BMW. Notons que l'année 2019 ajoutera une carrosserie cabriolet et un Gran Coupé, c'est-à-dire une version à quatre portes dotée du même look que le coupé. Quand à la future M8, sa date de présentation n'a pas encore été communiquée.
J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a bien prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 Type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert. |
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Thomas Drouart |