Le 30 Juin 2018, par Thomas Drouart
En 1997, la McLaren F1 GTR engagée aux 24 Heures du Mans reçoit une carrosserie allongée à l'avant, et surtout à l'arrière. Elle fut surnommée Long Tail (littéralement : longue queue) ne ne fut produite qu'à une dizaine d'exemplaires. Plus quelques versions de série dont la cote, aujourd'hui, a explosé. La firme anglaise avait relancé la 675 LT, en 2015, mais sans allongement. La troisième Long Tail s'appelle 600 LT et elle a tout pour plaire...
La McLaren 600LT dispose d'un profil saisissant. Basée sur une 570S dont elle reprend la base, elle dispose d'un allongement de 74 millimètres... Cela peut paraître peu mais la ligne gagne en fluidité. Par Long Tail (d'où le LT), McLaren identifiait en 1997 la McLaren F1 GTR engagée aux 24 Heures du Mans. Celle-ci se reconnaissait à son avant et surtout son arrière copieusement rallongé. La 675LT, une McLaren de série dévoilée en 2015, conservait la carrosserie initiale, sans rallongement donc, mais se parait d'équipements destinés à rendre le comportement plus sportif.
Officiellement, la McLaren 600LT est donc la troisième Long Tail de l'histoire de la marque. Alors forcément, cela ne peut que plaire aux amateurs de cette célèbre marque anglaise. Il faut bien admettre qu'elle est très séduisante, cette voiture. De nombreux éléments en carbone ont été ajoutés. D'ailleurs, sachez que seulement 25% des éléments de la 570S ont été repris sur la 600LT. Autant dire qu'il ne s'agit pas là d'un simple "étirer la sélection" sur Photoshop. Esthétiquement, c'est réussi. Très réussi, même. Le regard est acéré tandis que l'arrière gagne encore en agressivité, avec un superbe cache moteur, incluant un nouveau système de refroidissement. Taillée pour la piste, la McLaren 600LT gagne aussi un grand diffuseur arrière et une sonorité moteur plus travaillée.
La McLaren 600LT embarque le V8 biturbo de 3.8 litres déjà éprouvé sur bon nombre de modèles de la marque. Ici, il est poussé à 600 chevaux pour 620 Nm de couple. Une puissance sympathique qu'il faut mettre en parallèle avec un poids à 1 247 kg. C'est relativement peu pour la catégorie. Taillée pour la piste, cette McLaren dispose de quatre disques de frein en carbone céramique et des redoutables pneumatiques Pirelli P-Zero Trofeo R, idéaux pour le circuit. Le 0 à 100 km/h s'effectue en 3,2 secondes par le biais d'une boîte automatique à double embrayage à 7 rapports, exclusivement sur les roues arrière. La vitesse de pointe atteint 328 km/h.
La 600LT est à McLaren ce qu'est la 911 GT3 RS pour Porsche : une pistarde avant tout. Pour économiser pas loin de 100 kg, le manufacturier anglais a dû faire des concessions sur l'équipement. Les baquets en fibre de carbone sont recouverts d'une fine couche d'alcantara. Pas de superflu. Le toit est en carbone, les avant en fibre tressée et l'équipement a été réduit à sa plus simple expression. Un intérieur sobrement dessiné, qui va à l'essentiel. Notons une belle association des tons noirs et rouges.
McLaren est restée très évasive quant à la production de cette future 600LT. Nous savons pour l'heure qu'elle sera produite dès octobre 2018 et ce, pour une période d'environ une année. S'agira-t-il d'une édition limitée en termes d'exemplaires, avec une numérotation ? Aucune idée. Toujours est-il que le prix de vente devrait tutoyer les 215 000 €.
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Thomas Drouart |