Le 21 Septembre 2018, par Etienne Deketele-Kestens
Non, vous ne rêvez pas, Citroën l'a vraiment fait. La C3, avec son look de base atypique, est passée à la vitesse supérieure. La JCC+ est une édition limitée et se veut très fraîche et très folle !
La troisième génération de Citroën C3 date maintenant de 2016. Et il y a déjà deux ans, sa "bouille" avait fait couler beaucoup d'encre, de part son design très osé. Beaucoup l'ont critiquée, mais, honnêtement, on s'y fait. Mais, pour fêter (quelque part) les deux ans du modèle, le constructeur français a demandé à un créateur stylistique de s'occuper de sa citadine. Jean-Charles de Castelbajac est un créateur de mode qui, de temps en temps, s'adonne à la modification automobile.
En effet, "JCC" n'en est pas à son coup d'essai. Toujours chez Citroën, il avait créé la version "Art Car" de l'e-Mehari. Mais, cette fois-ci, c'est beaucoup plus sérieux. Elle sera visible pour la première fois au Salon de l'Auto de Paris.
Limitée à 99 exemplaires, la Citroën C3 JCC+ (c'est son nom) dispose de quelques caractéristiques étonnantes. Tout d'abord, elle ne sera disponible qu'en France uniquement. Cela nous étonne un peu, chez PDLV. Pourquoi ne pas créer une édition limitée à l'image du drapeau français ?
Une autre chose surprenante est que Citroën se lance dans la vente en ligne avec ce modèle. D'après eux, les avantages seraient de pouvoir acheter ce véhicule 24h/24, 7 jours/7, et de tout faire de chez soi jusqu'à la livraison du véhicule. Il faut noter que, d'après nos sources, Citroën nous pousserait un joli financement dans les jambes pour nous faire signer ce contrat, votre signature étant digitalisée... On n'arrête plus le progrès !
Hé oui, c'est coloré. La couleur de base reste le noir, c'est elle qui fait ressortir toutes les autres. Commençons par le moins frustrant : le toit. De couleur rouge, il accueille néanmoins un sticker au motif fléché bleu et noir. C'est en la regardant de face qu'elle devient la plus folle des citadines. De haut en bas, on remarque donc ce fameux toit rouge. Le passage au jaune se fait depuis les coquilles de rétroviseurs, et, le plus spécial sera les contours des anti-brouillard en bleu. Le jaune est par ailleurs rappelé sur les contours de cabochons de roues, et le bleu dans les Airbumps. Waw !
Et l'intérieur mérite aussi une mention spéciale. La Citroën C3 "classique" intégrait malicieusement des coloris unis. Mais c'est vraiment trop banal pour être repris dans la C3 JCC+. Les couleurs extérieures se retrouvent dedans. Le bleu fait le tour de la planche de bord, tandis que le rouge sera dans les surpiqûres (des sièges et du tissu de la planche). Et, pour terminer, le jaune touchera l'embase du levier de vitesse et le volant. La personnalisation est poussée jusqu'au contour des tapis de sol !
Oui, dans le sens où elle ne propose aucun nouvel équipement. La dotation de série de cette C3 JCC+ est composée, entre autres, de l'Active Safety Brake (freinage automatique d'urgence), de la Connected Cam (la première Dash Cam intégrée), des jantes 17", de la Navigation et de la caméra de recul.
Rien de spécial, à vrai dire. La Citroën C3 JCC+ nous oblige de choisir le bloc 1.2 PureTech 110 accouplé à la très bonne boite EAT6. Ce "trois pattes", répondant à la nouvelle norme Euro 6.2, est déjà proposé sur la C3 de base. Il délivre 110 chevaux et 205 Nm de couple. Même si le 0 à 100 km/h n'est abattu qu'en 10 secondes, le moteur ne se traîne pas, surtout en reprises, et l'EAT6 canalise quelque peu sa nervosité.
Même pas peur ! Bon, on a quand même tous fait un bon hors de notre chaise (sauf Thomas, le Patron, il a droit au fauteuil...). Mais, quand on y regarde une deuxième fois, ça passe mieux, excepté un refus catégorique. Nous soulignerons tout de même ce pari osé de la part de Citroën, qui se démarque une nouvelle fois de toute la concurrence.
Une chose nous fait par contre peur, c'est cette fameuse vente en ligne. D'une part, la sécurité de l'acheteur est-elle assurée complètement ? Est-ce qu'il y a moyen de se retourner après la "signature" ? Et, d'autre part, est-ce que les faits de ne pas être conseillé comme il le faudrait sur le véhicule, et de l'acheter sans même la tester font de cette vente en ligne une bonne solution ? De plus, perdre ce feeling avec les vendeurs, qui peuvent parfois bien nous conseiller, nous laisse quelque peu perplexes.
De la Smart à la Bentayga, je peux dire que je suis complètement obsédé par le monde de l'automobile. Intégrer l'équipe de PDLV et pouvoir vous donner ma vision des nouveautés chaque jour est quelque chose de génial pour moi. Ma "carrière" de blogueur a débuté il y a quelques années, et ceci, cumulé à mes études en mécanique auto, me permettront de vous proposer un contenu de qualité, tout en gardant le côté décalé cher à PDLV. |
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Etienne Deketele-Kestens |