Le 6 Octobre 2018, par Anthony Perrier
De nos jours, la plupart des voitures sont suréquipées pour améliorer au mieux le confort du conducteur et des passagers. Il y a encore quelques temps, ces technologies embarquées étaient réservées aux modèles haut de gamme et sont désormais proposées de série sur un nombre impressionnant de véhicules d'entrée et de moyenne gamme. Il est même possible d'ajouter ces systèmes à des véhicules qui n'ont pas du tout été conçus pour. PDLV a testé pour vous un système d'aide au stationnement trouvé sur internet pour un budget dérisoire.
Pour un maniaque comme moi qui passe la plupart de son temps dans les rues de Lyon, me garer en plein centre-ville est devenu un vrai cauchemar. Je ne dis pas que ma Peugeot 206 est difficile à garer, non, elle ne mesure que 3,83 m. Je dis simplement que même si une voiture est petite, les places de parking le sont souvent également, et il n'était pas rare pour moi de toucher la voiture de derrière...
La solution ultime : le radar de recul. Seul bémol : ma 206 n'en a pas été équipée de série, et pour cause, en 2001, c'était loin d'être un équipement courant. Heureusement pour moi, il est possible de trouver ce genre de système en deuxième monte sur internet. Aussitôt dit, aussitôt commandé, j'ai trouvé le produit parfait sur Amazon à moins de 20 €. Bien sûr, je l'ai également trouvé à bien moins cher sur d'autres sites chinois, mais les délais de livraison n'étaient pas assez rapides pour combler mon impatience.
Une fois le produit reçu, j'ai pu m'apercevoir que la qualité finale du produit n'était pas si mauvaise malgré un tarif toutefois alléchant. Les quatre capteurs semblent être de bonne facture. Le produit était livré avec :
• Un boîtier de centralisation sur lequel viennent se connecter :
• Un câble d'alimentation à brancher dans la voiture
• Un bipper signalant la distance des objets avec des bips plus ou moins rapprochés
• Quatre capteurs de recul noirs brillant
Jusque là, rien de compliqué, il n'y a même pas de réelles connaissances en électricité à avoir. Je vous joint ci-dessous un petit schéma électrique pour alimenter le boitier de centralisation seulement lorsque vous passez la marche arrière. Il suffit de se brancher sur le + de l'ampoule de recul qui est alimenté uniquement lorsque vous mettez la marche arrière.
Il suffit de se piquer sur les fils existants (+ et -) de l'ampoule de recul, que l'on détectera en démontant la connectique d'origine et en utilisant un multimètre. La démarche est simple, il suffit de mettre le contact, mettre la marche arrière et de tester les fils, puisque l'électricité ne passe que dans le circuit de cette seule ampoule.
Quand je parle d'une installation risquée, je ne parle en aucun cas d'installation électrique, mais bien du fait de devoir percer le pare-choc d'origine... Et oui, c'est la seule solution possible pour pouvoir intégrer proprement les capteurs. Le kit est livré avec une cloche de 24mm à mettre sur une perceuse, d'assez bonne qualité elle aussi.
Ensuite, il faudra passer le fil du bipper jusqu'à l'endroit de votre choix. Le volume est théoriquement suffisant pour le laisser dans le coffre près du boitier, mais j'ai préféré le tirer jusque dans la boîte à fusible habitacle, située sous le volant, pour un confort d'utilisation maximal. Les 4 fils des capteurs devront être passés de l'extérieur du pare-choc jusque dans l'habitacle. Pour ma part, je me suis servi du joint étanche qui sert à communiquer avec l'antibrouillard arrière déjà présent dans le pare-choc.
Si vous n'avez pas compris la théorie, voilà la pratique en vidéo ! Avec en prime, l'essai en milieu naturel du radar et aussi dingue que cela puisse paraître, ça fonctionne terriblement bien !
Si vous êtes bricoleur et que vous n'avez pas peur d'abîmer votre pare-choc avec l'étape de perçage, foncez, vraiment. En plus d'être pratique, c'est un excellent moyen de vous la racler auprès de vos potes sur le parking de Super U le dimanche matin.
Mordu de voitures depuis ma plus tendre enfance, j'ai d'abord fondé mon propre blog avant de rejoindre celui-ci en 2016. Grâce à lui, j'ai pu prendre en main quelques unes de mes autos favorites, et grâce à vous, ce n'est pas prêt de s'arrêter. Adepte de la philosophie "light is right", je préfère une 205 Rallye à une Audi A8 Limousine. |
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Anthony Perrier |