Le 30 Janvier 2019, par Thomas Drouart
De génération en génération, le Toyota RAV4 s'est successivement allongé et embourgeoisé. Cette cinquième génération, dévoilée dernièrement, marque un véritable renouveau. Le style Toyota a fortement muri ces dernières années, n'hésitant pas à se singulariser et à oser des codes stylistiques assez rarement vus actuellement. Le nouveau RAV4 continue en ce sens en s'éloignant des traditionnels SUV au profit d'un look très "4x4".
De prime abord, le design du RAV4 de 2019 peut sembler assez déroutant. On perd le look aseptisé de l'actuelle génération au profit d'une ligne plus agressive. L'avant, très massif est décomposé en différentes parties. La calandre dégouline sur le pare-choc pour former un ensemble. Un look d'ailleurs très travaillé qui engendrera des réactions binaires, entre ceux qui adorent et ceux qui détestent. L'ensemble respire à la fois l'agressivité et la sportivité, mais sans aller dans les extrêmes. Le profil est quant à lui très contemporain, avec la possibilité d'opter pour un toit d'une couleur différente de celle de la carrosserie. Le dernier montant marque d'ailleurs nettement la cassure sans que cela ne soit vraiment dérangeant même si les propriétaires et fans du RAV4 actuel risquent d'être assez perdus de prime abord.
L'arrière est lui aussi très actuel, avec des feux massifs reliés par un bandeau chromé et un décroché assez marqué pour la plaque d'immatriculation. L'ensemble est donc assez raffiné et dégage une ambiance qui rappelle quelque peu celle de Lexus ! On retrouve également des parties en plastique brut au dessus du diffuseur et le long des bas de caisse. Cela rappelle qu'il s'agit d'un 4x4 et que sa vocation est de sortir des sentiers battus lorsque l'envie survient au conducteur. Toutefois, il sera possible de choisir ce RAV4 aussi bien en transmission intégrale qu'en simple traction. Fatalement, la version 4x4 engendre un surcoût de 2 050 €.
Fraichement revenu du salon de Bruxelles, notre fidèle rédacteur Etienne tire un bilan assez mitigé sur l'intérieur du RAV4. Malgré une sellerie en cuir superbe (beige sur l'un des modèles exposés au salon belge), l'interface tactile demeure vieillissante et pas suffisamment réactive. Quelques lacunes regrettables car la marque nippone a fait un gros travail pour redessiner ses intérieurs et créer des ambiances uniques. Les places arrière manquent d'accessibilité tandis que le volume de coffre demeure correct. D'ailleurs, le RAV4 cru 2019 ne sera configurable qu'en version 5 portes. Équipement intéressant, le rétroviseur central peut laisser place à un écran directement relié à une caméra incluse sous le becquet arrière. Subtil et bien pensé !
Le Toyota RAV4 débute à 34 950 € dans sa finition de base Active (et traction). Une finition qui se contente de jantes de 17 pouces mais qui inclut la climatisation automatique bizaone ou encore le Toyota Safety Sense 2, capable d'anticiper une collision, faisant notamment office de régulateur dynamique. Bref, une dotation correcte, mais pas exceptionnelle. La finition Lounge constitue un meilleur compromis mais exige un effort financier, à partir de 43 000 € en simple traction. Le cas échant, il est toujours possible de s'orienter sur un RAV 4 d'occasion. Mais là où l'ensemble devient le plus intéressant, c'est lorsque l'on découvre l'unique moteur disponible sous le capot en Europe.
Enfin, Toyota a décidé de poursuivre son concept d'un moteur unique, à l'image de ce qui se fait sur la Prius. Néanmoins, ce n'est pas le moteur hybride de 1.5 litres développant 122 chevaux sous le capot du RAV4 ! Il s'agit d'un moteur 4-cylindres essence de 2.5 litres couplé à un électromoteur (véhicule hybride donc) développant 218 chevaux en traction et 222 chevaux en transmission intégrale. Si la consommation reste un mystère, les émissions de CO2 demeurent relativement basses et permettent d'échapper au malus !
J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a bien prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 Type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert. |
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Thomas Drouart |