Le 13 Juin 2019, par Thomas Drouart
Une version plus sportive de la nouvelle Alpine A110, cela faisait déjà plusieurs mois que la rumeur courrait. Aujourd'hui, Renault vient de dévoiler cette version sportive, très attendue, après de nombreux teasers. Sans surprise, on découvre un look plus agressif encore, avec une peinture Gris Tonnerre en finition mat (optionnelle) et des détails orange. On notera une baisse de poids et une augmentation de tarif. Et si l'Alpine A110S était la sportive ultime ?
De tout ceux qui l'ont essayé, le constat demeure similaire : l'Alpine A110 est une pure voiture plaisir. En relançant Alpine, la marque au losange semble avoir convaincu tout le temps. Enfin presque. Car une déclinaison encore plus radicale va bientôt sortir des chaînes d'assemblage, à Dieppe. L'Alpine A110S, c'est avant tout une gueule. Elle se reconnait à sa peinture Gris Tonnerre mate (optionnelle), ses jantes 18 pouces de couleur foncée, ses logos noirs et de multiples détails de couleur orange. Notons qu'un toit en carbone est aussi possible, en option. Les logos français, sur le prolongement des vitres de custode, est désormais habillé de fibre de carbone pour deux des trois pastilles.
Ce qui fait le succès ou non d'une petite sportive, c'est son rapport poids/puissance. Si l'Alpine A110S gagne des chevaux, elle perd surtout des kilos. Et c'est bien ce que l'on en retiendra avant tout. Ainsi, en optant pour les jantes forgées Fuchs et le toit en fibre de carbone, il est possible de descendre à 1 107 kg sur la balance soit à peine 4 kg... de plus que l'A110 pure. Je vous l'accorde, ce n'est pas très significatif. En fait, il faut mettre l'A110S face à ses concurrentes pour mieux apprécier ce poids restreint. En effet, la Porsche 718 Cayman ne descend sous les 1 400 kg, à titre d'exemple. L'A110S devrait donc s'avérer particulièrement efficace face à ses concurrentes directes.
Pour l'occasion, l'A110S gagne 40 chevaux. Le 4-cylindres 1.8 litres TCe passe ainsi à 292 chevaux à 6 400 tr/m et 320 Nm entre 2 000 et 6 400 tr/m. La plage d'utilisation est donc plus intéressante que celle de l'Alpine A110 "de base". Notons que le turbocompresseur soufflera 0,4 bar en supplément ! Fait intéressant, le moteur promet d'être assez plein à tous les régimes. Pure propulsion, l'A110S conservera sa boîte à double embrayage à sept rapports et blocage électronique. La boîte manuelle, longtemps évoquée dans les rumeurs n'est pas abordée. Viendra-t-elle plus tard ?
L'A110S a fait l'objet de nombreuses modifications, pour la plupart invisibles. Notons par exemple un rabaissement de 4 millimètres, des ressorts hélicoïdaux plus rigides et des amortisseurs plus fermes. Quant aux barres anti-roulis, leur fermeté à été doublée. Le châssis a aussi été revu pour toujours plus d'efficacité. Les étriers de frein Brembo (de couleur orange) mesurent 32 centimètres de diamètre à l'avant. Bon point : l'ESC est entièrement déconnectable. En revanche, le 0 à 100 km/h, avalé en 4,4 secondes, est légèrement inférieur à ce que propose la concurrence. Mais peut-on vraiment juger la sportivité d'une voiture à cela ?
À bord de l'Alpine A110S, les coutures sont passées du bleu à l'orange. Pour rappel, l'orange demeurera la couleur de cette édition encore plus sportive, que l'on retrouve notamment sur le drapeau latéral et les étriers de frein. Alpine a également fait le choix du Dinamica pour habiller son intérieur. Il s'agit d'une matière microfibre. Les sièges Sabelt en sont recouverts, ainsi que les pare-soleils, les contreportes et le ciel de toit. Les pédales et repose-pieds sont en aluminium. En option, il sera d'ailleurs possible de choisir pour un toit en fibre de carbone...
Enfin, l'Alpine A110S sera vendue au prix de 66 500 € hors options. Un tarif très légèrement supérieur à celui de ses concurrentes. Mais il se trame que le malus écologique pourrait être réduit... Les consommations et émissions de CO2 sont en cours d'homologation. Les commandes sont déjà ouvertes, avec des arrières en concession dès le mois d'octobre 2019 et des premières livraisons avant la fin de l'année.
J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a bien prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 Type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert. |
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Thomas Drouart |