Le 25 Juillet 2019, par Etienne Deketele-Kestens
Félicitations Audi ! Encore un nouveau SUV ! Le Q3 Sportback est donc le sixième véhicule rehaussé de la gamme aux anneaux. Sauf que, celui qui est dévoilé en ces jours, c'est le dernier d'une nouvelle mode : le SUV Coupé. Aucun intérêt, certes, mais ça plaît. Et, avouons tout de même que la marque premium allemande s'en est bien tirée dans cet exercice de style.
Avec des premières livraisons prévues pour l'automne (on y sera bien vite !), Audi lance donc son deuxième modèle de SUV Sportback, le premier étant le Q8 (dont vous pourrez voir l'essai ici !). C'est une famille qui aime la puissance, c'est pourquoi le Q3 Sportback "de base" sera proposé avec deux motorisations assez puissantes (surtout en essence), et une version RS qui se cache toujours sous un bien laid camouflage...
Même si c'est un SUV, il faut avouer que le Q3 Sportback est un joli véhicule. Du moins, la ligne est plus fluide que son frère, le Q3 classique. En effet, vu du trois-quart avant, même si leur faces sont quasiment identiques, on peut remarquer facilement que le pare-brise du Coupé est plus plongeant que le normal, ce dernier ressemblant vraiment trop à son cousin, le Seat Ateca.
Parlons un peu du visage de ce Q3 Sportback. Les optiques sont évidemment repris du frangin, comme, grosso modo, tout l'arrangement des calandres et autres (fausses) prises d'air. Comme toujours, l'ensemble est cohérent, surtout avec une baie vitrée moins raide.
La définition d'un SUV est, quelque part, son espace à bord, vu qu'ils sont censés remplacer, petit à petit, les jadis monospaces que nous avons pu connaître... Sauf qu'un SUV Coupé n'a rien de familial, surtout à l'arrière. Ma foi, des enfants (mais pas encore adolescents) ne dépassant pas le mètre-cinquante ne seront pas embêté par une garde au toit vraiment basse, ou encore une surface vitrée très réduite.
L'arrière est bien plus emblématique. On aime ou on n'aime pas, mais ce cul nous fera tous de l'effet. Bien plus proéminent que le récent Q8, la "malle" se laisse vraiment bien deviner. Alors, je vous l'accorde, il n'a pas vraiment la forme d'une soute, mais ce coffre sort vraiment de l'ordinaire, de part sa forme, mais aussi de sa capacité (au moins 530 litres pour un véhicule de 4,50 mètres de long avec une coupe radicale en hauteur). Un trait bien pensé est celui partant du plat du hayon, qui court sur l'aile. Il contribue à aplatir le Q3 Sportback, et c'est bien joué.
Pour clôturer sur son arrière-train, le diffuseur en noir laqué (comme les contours de roues, montant jusqu'à du 20 pouces !) pourrait accueillir des sorties d'échappement, même fausses ! Mais elles ne sont même pas pensées... Etrange ?
Hélas, ce n'est pas encore officiel. Mais il serait bon de parier sur ce cheval quand vous aurez vu ce gentils spyshots. Comme pour la première génération, nous espérons que le Q3 recevra sa déclinaison RS, mais la philosophie de ce blason correspondrait, tant qu'à faire, mieux au Coupé. Et c'est ce que ces clichés tentent de nous dire. On peut toutefois y deviner une face avant avec des prises d'air bien béantes, de grandes jantes (21 pouces à vue de nez de non-spécialiste) noires laquées et une belle grosse double sortie d'échappements.
Sous le capot, d'après certains confrères, il serait bon à parier que le fantastique 5 cylindres turbo de 2,5 litres de cylindrée s'y loge, gardant la même base que la RS3 et que le précédent RSQ3. Sa puissance devrait être portée à l'ordre des 400 chevaux. Cumulez à cela une transmission intégrale et la boite S Tronic 7 rapports dual clutch, on pourrait obtenir un 0 à 100 km/h couché en 4 secondes.
Ou comment réduire la moyenne de rejets de CO2 émis par les modèles de la gamme Audi. En effet, deux motorisations seront disponibles au lancement, soit dans quelques mois seulement. Le moins puissant (et donc le moins cher, vous comprendrez...) sera le 35 TDi, développant 150 chevaux dans un bloc 2 litres 4 cylindres. La version essence d'entrée de gamme sera honteusement puissante. Le 2 litres TFSi sera poussé à 230 chevaux (on est tout de même loin des limites du moteur), portant fièrement l'appellation "45 TFSi". A n'y rien comprendre, cette nouvelle nomenclature...
Du coup, voici venu le moment d'une petite réflexion personnelle. Pourquoi ne pas proposer ce 2.0 TFSi dans une version moins puissante, de l'ordre des 190 chevaux, par exemple, et de proposer aussi le TDi dans une version de même puissance ? Nous n'en saurons rien, mais peut-être (et sûrement, s'ils veulent le vendre) que cela viendra par après.
Je parle bien de l'intérieur, ici. Alors, on ne s'y attardera pas. Vous verrez tout de même un peu à quoi il ressemble. Ce dont on peut traiter, c'est de l'espace à bord. Je vous l'ai déjà préfacé, il ne sera pas extraordinaire à l'arrière, du moins. Surtout à cause de cette vilaine garde au toit. Et ce n'est pas la possibilité d'incliner les dossiers ou encore d'avancer les sièges arrière qui va changer grand chose. Alors, SUV Coupé, oui. Mais alternative à un véhicule familial ? Pas vraiment.
De la Smart à la Bentayga, je peux dire que je suis complètement obsédé par le monde de l'automobile. Intégrer l'équipe de PDLV et pouvoir vous donner ma vision des nouveautés chaque jour est quelque chose de génial pour moi. Ma "carrière" de blogueur a débuté il y a quelques années, et ceci, cumulé à mes études en mécanique auto, me permettront de vous proposer un contenu de qualité, tout en gardant le côté décalé cher à PDLV. |
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Etienne Deketele-Kestens |