Le 9 Juillet 2019, par Thomas Drouart
Chez PDLV, on dénonce depuis plusieurs années déjà l'enlaidissement volontaire des voitures électriques. La Mini Cooper SE, premier modèle 100% électrique de la marque, ne sera pas l'exception. Jantes cauchemardesques, touches de jaunes malvenues, calandre pleine et garde au sol surélevées sont de la partie... Si la Mini électrique n'est pas un canon de beauté, mérite-t-elle sa place dans le segment des citadines branchées ?
Si j'ai toujours bien aimé les Mini visuellement, je dois émettre une exception pour cette nouvelle Mini Cooper SE. Fraichement dévoilée, cette Mini électrique reprend la base d'une version S "classique", reconnaissable à son inutile - mais très jolie - écope de capot. Le style est en revanche lourdement entaché. Calandre pleine, jantes pleines à 3,5 trous, touches de jaunes partout à l'extérieur et à l'intérieur : le look passe assez mal. Mini a malheureusement suivi la tendance qui consiste à affubler des pires appendices esthétiques les voitures électriques dérivées de modèles thermiques.
Et c'est bien dommage car la ligne originelle est plutôt séduisante. Visuellement on remarque des boucliers redessinés, des badges spécifiques et la prise de recharge qui remplace la trappe à carburant. Enfin, on trouve des badges à l'avant et à l'arrière, qui symbolisent le fait qu'il s'agit d'une Mini électrique. La forme de jantes en est directement dérivée. Donc même si le visuel est discutable, il y a de la cohérence. Les touches de jaune sont d'ailleurs optionnelles. En regardant le profil, on remarque aussi que la ligne de caisse est plus haute de 18 millimètres, qui s'explique par la position des batteries sous le plancher.
La Mini Cooper SE embarque un moteur électrique développant 184 chevaux et 270 Nm de couple. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 7,3 secondes, ce qui est dans la moyenne plutôt basse... Le poids à 1 365 kg n'est certainement pas étranger à cela, puisque c'est 145 kg de plus qu'une Cooper S "classique". La batterie lithium-ion de 32,6 kWh est soigneusement dissimulée sous le plancher. Elle n'enlève aucun espace à bord, ni même dans le coffre, ce qui assez intéressant. L'autonomie varie entre 235 et 270 kilomètres suivant les conditions météorologiques et la circulation. Notons qu'il s'agit du moteur de la BMW i3s et que la vitesse maximale sera bridée à 150 km/h.
Point intéressant, la Mini Cooper SE pourra être rechargée sur n'importe quelle prise pour voiture électrique et même à domicile. Au volant, quatre modes de conduite sont proposés au conducteur. L'intérieur est calqué sur celui d'une Cooper S classique, avec les feux à LED de série, la climatisation automatique bi-zone et la navigation connectée. Une dotation honnête complétée par une nouvelle instrumentation qui inclura la localisation des points de recharge les plus proches.
Mini a choisi un prix stratégique pour sa Cooper SE : 32 900 €. C'est légèrement inférieur au tarif d'une BMW i3. Mais surtout, en déduisant les 6 000 € de bonus écologique, on aboutit sur 26 900 €. Ce qui est, à l'euro près, le prix d'appel de la Cooper S, dont le 4-cylindres essence développe 192 chevaux. Un tarif intéressant qui pourrait bien populariser cette Cooper SE. D'autant plus que la couleur jaune additionnelle est optionnelle et que hormis les jantes (et la calandre), le look de la SE sera assez proche de celui de la S. Les précommandes sont ouvertes mais la date de livraison des premières Cooper SE reste secrète.
J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a bien prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 Type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert. |
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Thomas Drouart |