Le 13 Septembre 2020, par Thomas Drouart
C'est un fait : il y a beaucoup de mauvais conducteurs en France. Pire encore, c'est souvent en ville que les créneaux "au bruit" sont les plus fréquents. Les parkings ne sont pas en reste avec les coups de portière de certaines personnes trop stupides pour respecter le bien d'autrui infligent. Maniaque, j'ai décidé d'installer une dashcam dans ma voiture afin de me protéger de ces conducteurs indélicats. Après deux ans, je vais tirer un premier bilan de ma dashcam. Il faut savoir que je possède un modèle plutôt haut de gamme, en l'occurrence une Blackvue DR900S-2CH, qui filme aussi bien devant que derrière. Ce bilan est néanmoins applicable à des modèles plus basiques de dashcam.
Le fait de pouvoir filmer ce qui se passe sur la route est inutile dans la majorité des cas. Seulement, en cas d'accident, vous impliquant ou non, ces images peuvent être précieuses. Elles peuvent éclaircir les causes et responsabilités d'un accident. Au même titre qu'un extincteur, la dashcam ne sert donc que dans certains cas bien précis. Pour ma part, je n'ai jamais eu la nécessité d'exploiter les images, pour moi comme pour autrui qui aurait été victime d'un accident. Seulement, la dashcam peut aussi permettre de capturer certaines scènes amusantes. Le plus pratique est selon moi le mode parking. Étant un petit rouleur, ma voiture me sert essentiellement pour des balades le dimanche, quand il fait beau. Si je roulais quotidiennement avec, il est probable que les caméras auraient capturé davantage de séquences.
Généralement, les dashcam sont alimentées en énergie depuis la prise allume-cigare de votre voiture. Dès lors, lorsque le moteur est coupé, alors la dashcam s'éteint automatiquement. Si vous redoutez les parkings, alors le mode éponyme s'adresse à vous. Dans ce cas, il est nécessaire que l'alimentation soit continue. Pour cette raison, on utilise un boîtier de type Power Magic EZ qui permet de relier la dashcam directement à la prise OBD2 de votre voiture. Ainsi, c'est la batterie qui prend le relai à l'arrêt. Heureusement, ce type d'installation permet de couper l'enregistrement si les ressources de la batterie deviennent insuffisantes. Il n'y a donc pas de risque de vider sa batterie en activant le mode parking.
Ce mode parking, justement, est capable de détecter un mouvement de caisse. Si votre voiture est heurtée, l'enregistrement sera stocké, avec les secondes avant et après. Si vous constatez un dommage sur votre voiture, vous pourrez donc visualiser la scène et entreprendre des démarches en toute connaissance de cause. Nous verrons un petit peu plus tard l'utilisation possible des images.
La dashcam est relativement simple à installer : c'est accessible à tout le monde. Il suffit de suivre attentivement le manuel d'installation. D'une manière générale, on commence par installer la dashcam sur le pare-brise, grâce à une pastille autocollante. Il faut ensuite raccorder l'alimentation jusqu'à la prise allume-cigare ou OBD2. Plutôt que de faire "tomber" le fil le long de la console centrale, il est plus élégant de faire courir le fil le long des garnitures. L'installation est ainsi plus propre et discrète. Utilisez un clip en plastique pour déboiter légèrement ces habillages afin d'y glisser le câble.
Si votre dashcam est composée d'une caméra avant et d'une pour l'arrière, alors il est nécessaire de relier ces deux caméras entre elles. Rassurez-vous, les câbles en question sont toujours fournis. Mais là encore, vous devrez faire passer les câbles le long de votre voiture. Ce n'est pas très compliqué puisque l'on peut discrètement disposer les fils dans les joints, le long des ouvrants. Lorsque cette étape est faite, votre dashcam sera directement opérationnelle.
Il est fréquent qu'une application mobile ait été créée par le fabricant de votre dashcam. Elle permet de retrouver vos séquences mais aussi de réaliser des paramètres spécifiques. Là encore, le manuel d'utilisation vous donnera toutes les clés. Si la connexion par le biais du Wi-Fi est compliquée et instable, prenez le temps de faire une recherche sur internet. Ces problèmes sont fréquents et ils sont généralement faciles à résoudre puisqu'ils touchent le plus grand nombre. Souvent, ce sont de simples paramétrages à effectuer sur votre smartphone.
Absolument ! Vous êtes libre d'installer une dashcam dans votre voiture. Personne ne pourra rien vous dire à ce sujet. En revanche, les images ne peuvent pas être publiées librement, sur les réseaux sociaux ou une plateforme telle que Youtube. Si tel est votre souhait, vous devriez alors flouter les plaques d'immatriculation et les visages des personnes, afin qu'elles n'apparaissent pas. En cas de problème, les images peuvent être reçues par les tribunaux comme par les assureurs. Cela est toutefois de la catégorie car nous savons tous à quel point les administrations sont lentes pour s'adapter aux nouvelles technologies. D'ici à une démocratisation de la dashcam (comme en Russie), il faudra insister quelque peu pour que les images soient reçues. Cependant, de plus en plus de français adoptent la dashcam ce qui a pour conséquence d'aider les assureurs pour déterminer les torts.
Enfin, il est souvent question de réduction d'assurance auto lorsque l'on installe d'une dashcam. Dans une précédente vidéo, j'ai malheureusement été confronté au refus de neuf assureurs très présents en France. La raison invoquée, c'est que ce type de dispositif n'est pas reconnu, ce qui est faut. Dans les faits, les assureurs ont tout à y gagner puisque les dashcam simplifient pourtant les démarches. Gageons que les prochaines années soient enfin l'occasion, pour les automobilistes, d'être rétribués justement. Seules quelques assureurs proposent à ce jour une petite remise sur les cotisations.
J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a bien prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 Type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert. |
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Thomas Drouart |