Le 22 Avril 2017, par Thomas Drouart
Aie aie aie... Vous ne l'aviez vraiment pas vue cette Clio bleue dans votre rétroviseur... Les accrochages sur les parkings sont malheureusement très fréquents. S'ils sont généralement sans gravité, ils sont un véritable calvaire pour les assureurs. Savez-vous pour qui sont les responsabilités ? Est-ce vrai que les torts sont systématiquement répartis 50-50 ? On vous dit tout.
Chaque année, les accrochages sur les parkings sont très nombreux. Mais il est impossible de les quantifier, malheureusement. Certains préfèrent en effet fuir pour ne pas assumer leurs responsabilités et devoir passer à la caisse. Dans ce cas de figure, voici la démarche.
Si la personne responsable n'a pas été identifiée et qu'aucun témoin ne s'est fait connaître, alors la situation est complexe et bien souvent, vous devrez recourir à votre assurance. Si vous êtes assuré(e) au tiers, inutile de démarcher votre assureur. Les dégâts seront malheureusement à votre charge. En tout risque, vous devrez vous acquitter du montant de la franchise, mais votre bonus/malus ne sera pas impacté.
Même si vous n'êtes pas responsable des dommages subis, mieux vaut se protéger. Commencez par porter plainte contre X auprès de la gendarmerie. Ensuite, faîtes évaluer le montant des dégâts à un carrossier. Au besoin, présentez votre voiture à un garagiste pour s'assurer qu'aucun dommage invisible n'est présent. Si le montant des réparations est inférieur à celui de la franchise, faîtes les réparations directement.
Vous avez stationné votre voiture et manque de chance, une petite mamy vous l'écorche en reculant sa Ford Sierra ! BAM ! Comme votre voiture est à l'arrêt, les assurances seront de votre côté. Sur le constat, la personne cochera la case "Reculait". Elle écopera ainsi de l'intégralité des torts de l'accident. Il n'y aura pas de partage des torts.
Cependant, mieux vaut être bien garé dans une place autorisée. Sans cela, la répartition des torts peut être bien différente !
Les assurances estiment qu'un véhicule mal stationné peut contribuer à provoquer un accident. Si vous êtes mal stationné et que cela est mentionné sur le constat, alors un partage des torts est possible.
Dans tous les cas, vous n'écoperez pas de l'intégralité des torts puisque votre voiture était à l'arrêt. Cependant, voilà une bonne raison pour ne se stationner que dans les emplacements réglementaires !
Dans les cas plus complexes, les assurances divisent généralement les responsabilités entre les deux propriétaires de véhicule. Cette pratique est relativement répandue mais pas systématique pour autant.
Sur un parking, les règles du code de la route s'applique. Si vous grillez une priorité, vous serez en tort. Dès lors, mieux vaut prendre ses précautions. En revanche, certains parkings privés peuvent avoir leurs propres règlements. Dans ce cas, une lecture initiale est indispensable, surtout en cas d'accrochage, pour déterminer les responsabilités de chacun.
Que l'accrochage soit minime ou non, nous vous conseillons de remplir systématiquement un constat. Vous pourrez ensuite décider de l'envoyer ou non, mais mieux vaut avoir cette preuve.
Si le responsable reconnait ses torts, un arrangement à l'amiable peut être une solution. Dans ce cas, il vous suffit de vous rendre dans un garage et de faire estimer le montant des réparations de la partie adverse, et éventuellement de la vôtre.
Si cela vous arrange que la partie adverse l'accepte, le responsable peut verser de l'argent en dédommagement. Mais dans ce cas, il est impératif de conserver une trace écrite signée des deux parties. On mentionnera aussi le fait que le constat est caduque et on le déchire.
Cependant, avec des pièces détachées toujours plus onéreuses (elle était belle, l'époque des 4L !), le constat s'impose bien souvent, avec le malus qu'il engendre...
SI la décision rendue par votre assureur ne vous semble pas juste, vous pouvez la contester. Dans ce cas, vous pouvez écrire à votre assureur en lui expliquant la situation. Il peut arriver qu'un constat soit mal interprété, malgré les cas cochées, et qu'il faille éclaircir la situation.
Si votre demande n'aboutit pas et que vous estimez être dans votre bon droit, vous pouvez saisir le Médiateur des Assurances.
Vous l'aurez compris, les responsabilités à 50/50 ne sont pas une généralité. Chaque cas est spécifique et n'aboutira pas forcément aux mêmes conséquences.
Vous êtes en droit si... | Vous êtes en tort si... | Les torts sont partagés si... |
Vous êtes bien stationné L'autre véhicule vous | Vous seul(e) était en Vous grillez une priorité | Vous reculiez Un véhicule percute |
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J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a bien prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 Type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert. |
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Thomas Drouart |