Le 10 Septembre 2015, par Thomas DROUART
Le Diesel s'est longtemps imposé en France, avec des modèles sages et d'autres beaucoup moins. Le carburant gras a même remporté à plusieurs reprises les 24 Heures du Mans, à tel point que pour certains, c'est devenu le carburant de l'avenir. Les diesels sportifs ont prospéré. Mais que valent-ils vraiment ?
Mini Cooper SD, Audi Q7 V12 TDi, BMW M550d... Ces noms vous parlent probablement et ont comme point commun le fait d'utiliser le diesel comme carburant. Assez répandu, ils ont même parfois supplanté les Mini Cooper S, Audi Q7 V8 TFSI et BMW M5. Mais pourquoi ? Où trouvent-on le plaisir à posséder un diesel sportif autrement qu'en regardant le prix du carburant ? Découvrez des éléments de réponse dans notre enquête.
Les raisons du succès
Le succès du diesel sportif s'explique avant tout par la dieselisation massive du parc automobile français. Mais ce n'est pas tout. Les voitures sont généralement de plus en plus lourdes et gomment trop souvent les sensations de vitesse. Il faut donc augmenter proportionnellement la puissance sans pour autant retrouver ces sensations. C'est d'autant plus flagrant lorsque l'on monte dans une voiture ancienne de 100 chevaux puis dans une récente de même puissance.
Alors dans ce cas, en montant continuellement la puissance, en abaissant le centre de gravité et en renforçant l'esthétique, on parvient à donner envie aux gens. Bien sûr, c'est un peu généralisé mais c'est d'autant plus véridique dans le cas des diesels qui imposent un poids conséquent sur le train avant. Les reprises sont moins incisives qu'une version essence mais cela est compensé par l'argument principal du dieseliste : la faible consommation. Et cela ne concerne plus seulement les plus pauvres puisque l'on trouve des modèles diesels à plus de 100 000 €.
Les fausses sportives à moteur Diesel sont très nombreuses. Elles se distinguent généralement par une ligne travaillée inspirée par l'homologue essence. Ces modèles sont cependant arrivés assez récemment. Cela concerne la Mini Cooper SD en 2011, offrant seulement 143 chevaux, la Volkswagen Golf GTD, vendue plus chère tout en étant moins puissante que la GTI ou encore l'Alfa Romeo 147 Q2.
• Alfa Romeo 147 Q2 : 150 chevaux, la fausse GTA.
• Mini Cooper SD : 143 chevaux seulement et un surcoût de 1 000 €.
• Renault Clio 3 dCi Gordini : 105 chevaux et un grand nom sali.
• Volkswagen Golf VI GTD : 170 chevaux mais rien de sportif.
Cette catégorie regroupe les modèles sportifs de catégorie supérieure. Leur constitution est simple : un prix d'achat élevé, un style travaillé, un moteur diesel puissant pour réaliser des économies à la pompe. Cependant, leur prix d'achat nettement plus elevé que celui d'un essence les rend inintéressants et faussement avantageux. Ci-dessous, notre sélection de sportives diesel haut de gamme pour frimer.
• Audi SQ5 : pour la première fois, le blason "S" arrive sur un diesel.
• Audi Q7 V12 TDI : 500 chevaux qui vous font oublier que l'unique intérêt du diesel est de moins consommer.
• BMW M550d : 381 chevaux sans saveur et un coût prohibitif.
• Porsche Cayenne S diesel : moins plaisant que l'essence, plus polluant que l'hybride et plus cher que les deux, le diesel de 385 chevaux n'a décidément aucun intérêt.
• Volkswagen Touareg V10 TDI : 313 chevaux et une fiabilité désastreuse.
Sans surprise, les acheteurs de diesels sportifs apprécient la consommation plus basse mais aussi le prix du carburant plus bas, ce qui semble assez dérisoire pourtant lorsque l'on achète un modèle à plus de 100 000 €. Parmi ceux-là, une infime partie évoquent leur utilisation, majoritairement autoroutière et intensive, justifiant le choix de ce carburant.
Pour d'autres, c'est par pure habitude. Autrefois propriétaires d'une berline diesel, ils n'envisageaient pas d'autre carburant pour leur voiture sportive. D'autres encore ne font pas de différence claire entre diesel et essence. Ils se figent sur la puissance, l'esthétique mais pas sur la noblesse du moteur.
Inutile donc de chercher un réel intérêt à ces modèles. Ils demeurent des achats dépassionnés. Pour beaucoup pourtant, le diesel demeure une institution.
Le propriétaire de cette BMW Série 1 diesel l'a entièrement relookée en 135i. Il explique lui-même avoir dépensé plus de 11 000 € de pièce. N'aurait-il été plus économique, intelligent et plaisant d'opter directement pour une 135i ?
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