Le 15 Janvier 2018, par Thomas Drouart
Mercedes a dévoilé dans l'année sa troisième génération de CLS. Pour beaucoup, la déception fut grande. Nous avons préféré attendre la sortie d'une version AMG (et pas un vulgaire pack) pour enfin parler du grand coupé de la marque à l'étoile. L'attendue 43 AMG a mué en 53 AMG. Elle se dote d'une micro-hybridation et de 435 chevaux.
Mercedes a connu un beau succès avec la CLS : une grande berline aux allures de coupé. La troisième mouture, commercialisée depuis peu, se décline désormais dans une version AMG. Exit la version plus soft que nous attendions sous l'appellation 43 AMG, c'est désormais une 53 AMG qui fait son apparition dans la gamme.
Esthétiquement, elle se démarque d'une CLS classique par des boucliers plus ajourés, un beau diffuseur arrière embarquant quatre sorties d'échappement soigneusement rangées deux par deux et des jantes de beau diamètre (19 pouces de série, 20 en option) qui sont entrainées par une transmission intégrale 4Matic+, de série.
L'intérieur reçoit une sellerie en cuir perforé, avec des touches d'alcantara. Notons la présence de surpiqures rouges et un éclairage qui peut s'adapter suivant vos goûts. Le poste de conduite arbore toujours un look assez futuriste et bling-bling à la fois.
La planche de bord semble interminable, découpée par un filet rouge courbé. Deux grands écrans prennent place derrière le volant et sur la partie supérieure de la console centrale. Toute l'interface peut donc être personnalisée suivant vos goûts. On aime, ou on déteste.
Sous le capot, contrairement à l'hypothétique Mercedes CLS 63 AMG attendue avec un moteur V8 biturbo de près de 550 chevaux, la 53 AMG sera légèrement plus raisonnable. Au programme, un six-cylindres en ligne, avec un turbo et un compresseur, délivrant 435 chevaux pour 520 Nm. Notons la présence d'un alterno-démarreur électrique qui fournit 22 chevaux et 250 Nm. Une hybridation soft, en somme.
La CLS 53 AMG se placera donc au dessus de l'actuelle CLS 400 dans la gamme. Elle pourra effectuer le 0 à 100 km/h en 4,5 secondes, pointer à 270 km/h tout en descendant sa consommation moyenne à 8,4 litres aux 100 kilomètres si vous calquez votre conduite sur celle de votre tante Catherine en Opel Agila. Note : seule la boîte automatique à 9 rapports, basiquement nommée Speedshift TCT, sera proposée.
Nos estimations portent le prix de vente en France à 122 000 €, auquel vous serez gratifié d'un gentil malus de 10 500 €.
J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a bien prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 Type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert. |
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Thomas Drouart |