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Le malus en assurance auto, comment ça marche ? Tout ce qu'il faut savoir

La question du malus, en assurance voiture, est souvent évoquée. Pour beaucoup, c'est un domaine opaque et plein de mystères. Transfert de coefficient, descente rapide, taux applicables : nous allons revenir sur ces notions essentielles à la bonne compréhension de votre contrat d'assurance automobile. Dans cet article, je répondrais aux questions qui nous sont les plus fréquemment posées à ce sujet. Vous le verrez, le sujet n'est pas aussi compliqué qu'il n'y paraît. Mais avant cela, savez-vous si votre contrat a du bonus ou du malus ?

A quoi sert le malus en assurance auto ?

Vous le voyez sur la route, certaines personnes conduisent particulièrement mal, parfois par négligeance, flemme, inattention ou nécessité de compenser sa virilité derrière un volant. Fatalement, certaines personnes sont plus sujettes que d'autres aux accidents. Qu'il s'agisse de chocs frontaux sur nationale, de stationnements aux bruits répétées ou d'un choc arrière : tout cela coûte très cher aux assureurs. Ces derniers ont donc eu l'idée de récompenser ou punir les conducteurs en fonction de leur accidentologie. Envie d'en savoir plus sur le fonctionnement du malus en assurance auto ?
Ce système passe par l'application d'un coefficient, sur base 1. Chaque année sans accident permet de faire baisser ce coefficient de 5%. Moins vous aurez d'accident, plus vous aurez de bonus car le montant annuel de votre assurance (la prime) est multipliée par ce coefficient. Plus vous conduisez bien, moins vous payez !
À l'inverse, les conducteurs plus sujets a des accidents (et qui coûtent plus cher) doivent donc payer davantage.
Sachez toutefois que les assureurs font la distinction entre un accident responsable et un autre qui ne l'est pas. Si vous subissez un accident sans avoir de tort, votre coefficient ne sera pas impacté. C'est pour cela que le coefficient d'assurance est un indice plutôt viable et équitable envers les conducteurs.

Dans quel cas prend-t-on du malus ?

Il n'y a qu'un seul cas de figure : quand vous commettez un accident responsable. Quand vous êtes victime d'un accident, vous n'aurez pas de surprime. Il en est de même pour le bris de glace, qui est indépendant de votre volonté et ne peut donc pas vous être reproché. Si votre voiture subit des dégradations, là encore, votre assurance auto fera le nécessaire si c'est compris dans votre formule mais vous n'aurez pas d'impact sur le montant de votre prime. Notons toutefois qu'une franchise peut être appliquée afin de déclencher la prise en charge. Le montant de cette somme dépend de votre formule et du contrat. D'une manière générale, son montant est de 50 € pour un bris de glace et 250 € pour un accident responsable, le vol, l'incendie ou encore des dégâts infligés en votre absence, sans tiers identifié.

J'ai eu un accident : quelle incidence sur ma prime d'assurance auto ?

Si chaque année sans incident permet de bénéficier d'une réduction de 5% du coefficient de votre prime d'assurance, la note est plus salée pour le malus. En effet, chaque accident responsable entraîne une augmentation de 25% à la prochaine date anniversaire de votre contrat. En cas de torts partagés, l'augmentation est alors de 12,5%. Sachez que le malus maximal ne peut excéder 3,5... ce qui correspond à 350% et donc à une succession infernale d'accidents ! Si une personne a déjà eu un tel taux, il est préférable de ne plus conduire...
Ce malus dissuasif permet de limiter légèrement les dépenses pour l'assureur, sous la forme d'une sanction. Pour l'usager, ce sont des dépenses supplémentaires qui se répercutent durant de nombreuses années. Heureusement, les assureurs auto vous permettent de perdre votre malus de manière tout à fait légale. La première chose, c'est d'accroître votre vigilance au volant et d'identifier la cause de l'accident pour éviter qu'il ne se reproduise. Avez-vous des problèmes d'alcool ? Des troubles de l'attention ? Une vue de taupe ? Le problème cerné, vous pourrez mettre en pratique des solutions. La plupart du temps, c'est une seconde d'inattention. Au volant, tout va très vite ; la vigilance doit être constante et absolue en toutes circonstances.

Comment perdre son malus ?

Les faits sont là : vous avez du malus. Logiquement, vous vous demandez comment vous en débarrassez. Sachez qu'il n'existe aucune solution légale pour cela. Mais des alternatives existent.
Vous pouvez par exemple changer de véhicule. Une vieille Peugeot 106 sans valeur assurée au tiers réduira l'impact d'un malus de 25%. Ce n'est pas la solution la plus glamour, mais si la priorité est d'économiser de l'argent, celle-ci est la meilleure et la plus efficace, le temps du malus.
Pour autant, sachez qu'il y a le principe de la descente rapide. Concretement, si vous avez du malus et que vous passez deux ans sans nouveau sinistre responsable, alors vous retomberez automatiquement à 1 à l'occasion de la prochaine date anniversaire.
En revanche, si vous écopez des torts dans un nouveau sinistre, alors un nouveau malus s'appliquera à l'actuel.
Ne plus avoir de voiture n'est pas une solution non plus. Votre malus sera automatiquement reporté dans le futur lorsque vous souhaiterez à nouveau vous assurer.
Il n'est donc pas possible de supprimer son malus...

Et si je change d'assurance ?

On pourrait penser qu'il suffit de changer d'assureur pour se débarrasser d'un malus. Mais ça ne fonctionne pas ; les assureurs ne sont pas stupides. En effet, lorsque l'on souscrit à un nouveau contrat d'assurance auto, il convient de mentionner sa sinistre lité des trois années précédentes. En cas de manquement, un examen du dossier (systématique à court ou moyen terme) entrainera une résiliation immédiate et l'inscription sur le fichier noir des assureurs. Et là, vous le paierez très cher les prochaines années.
Par ailleurs, la signature d'un nouveau contrat d'assurance redémarre l'anualité. S'il vous reste 7 mois de malus avant la descente rapide et que vous changez d'assureur, il faudra alors désormais attendre 12 mois. Il est donc nécessaire de tenir compte de ce paramètre car les économies escomptées ne sont pas toujours réelles.
Changer de voiture entraînera la reconduction du malus et non pas sa suppression. Si vous achetez une seconde voiture, une moyenne de vos primes d'assurance sera effectuée. Mais si vous supprimez le contrat de la voiture malussée, alors c'est la seconde qui récupérera le malus automatiquement. On appelle cela le transfert de coefficient.

Combien va me coûter le malus ?

Cette question, on nous la pose au moins deux fois par semaine. Sauf que la réponse dépend uniquement de votre contrat !
Sachez que le malus va ralentir considérablement l'obtention du bonus maximal de 0,50 qui demande 13 ans. Il est donc assez difficile de chiffrer exactement le coût du malus mais ce dernier peut assez vite chiffrer en centaines ou milliers d'euros à long terme.
Renégocier régulièrement son contrat d'assurance et même changer d'assureur de temps à autre peut vous permettre de limiter les pertes d'argent. Mais là encore, chaque cas est spécifique et il est impossible de généraliser sur le coup concret d'un malus en assurance auto.

Le mot de la fin : prenez votre mal en patience

Il n'y a aucune solution légale pour supprimer un malus. Si vous parvenez, ce n'est malheureusement qu'une question de temps avant que l'ordinaire ne décèle la fraude. Prenez votre mal en patience, accroissez votre vigilance au volant et acceptez de payer plus cher durant deux ans. Enfin, revoyez votre contrat afin de vous assurer (c'est le cas de le dire) qu'il correspond toujours a vos attentes et besoins. 

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J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a bien prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 Type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert.

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Thomas Drouart

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