Le 13 Avril 2022, par Thomas Drouart
De nos jours, les voitures atmosphériques sont de plus en plus rares. Il s'agit généralement de petites voitures de ville ou bien de modèles sportifs ! Dans cet article, nous allons revenir brièvement sur ce qui différencie ces deux types de motorisation avec leurs avantages et inconvénients respectifs. Mais il y aura aussi l'aspect conduite car on ne conduit pas de la même manière une voiture atmosphérique qu'une autre qui dispose d'un ou de plusieurs turbocompresseurs. Plusieurs paragraphes composent donc cet article, qui vous permettra de mieux cerner ces différences qui sont très perceptibles à tous les niveaux !
Commençons par rappeler brièvement ce qui réunit les moteurs atmosphériques et ceux qui sont suralimentés par le biais d'un turbocompresseur. Dans les deux cas, il peut s'agir de motorisations essence ou diesel, avec éventuellement une hybridation. Ces moteurs disposent d'injecteurs, d'une pompe à haute pression et d'une composition similaire. La baie moteur est donc relativement proche dans sa présentation. La différence réside dans l'arrivée d'air. On le sait, nos moteurs thermiques ont besoin de deux choses pour un mélange optimal : du carburant et de l'air. Cet équilibre est adapté par la sonde lambda qui adapte ainsi l'injection. En cas de défaillance du système d'injection, de turbo ou encore des pompes, je vous invite à voir le site internet auto-platinium qui propose un large choix de pièces à petit prix, pour tous les modèles de voitures.
Le moteur atmosphérique va capturer directement l'air atmosphérique pour fonctionner. C'est pour cela que l'on trouve des prises d'air au niveau du pare-choc, de la calandre et/ou du capot. L'air arrive alors directement dans le système d'admission avant d'être injecté. Pour les moteurs turbo, c'est un petit peu différent. Le turbocompresseur va utiliser les gaz d'échappement afin de comprimer l'air pour fournir plus d'air. Cela permet de démultiplier la capacité de puissance...
D'une manière générale, les moteurs turbocompressés sont davantage coupleux, ce qui donne une impression de puissance supplémentaire. Les accélérations paraissent plus franches. Seulement, si on analyse les courbes de puissance, on découvre que les deux types de moteurs sont bien différents. Convenons-en, sur un moteur atmosphérique il ne se passe généralement pas grand chose en-dessous de 4 000 tr/m. La puissance maximale est généralement fournie autour des 6 à 8 000 tr/m. Cela implique de monter dans les tours pour profiter pleinement de l'agrément du moteur. À bas régime, cela offre davantage de souplesse et de confort.
Avec les moteurs turbo, la puissance maximale est atteignable assez tôt mais l'essoufflement intervient beaucoup plus tôt aussi. De nos jours, bon nombre de moteurs essence turbo stagnent à 6 000 tr/m, ce qui est à peine plus qu'un diesel. Il n'est donc pas utile de "tirer" les rapports pour profiter de ces moteurs. Là encore, tout est une question de goût... Les deux types de moteurs ont clairement leurs avantages mais aussi leurs inconvénients.
Les moteurs avec turbocompresseurs ont l'avantage d'offrir un rendement supérieur, ce qui permet aux constructeurs de réduire la cylindrée de leurs moteurs. Ce phénomène, on l'appelle le downsizing. C'est physique : un moteur ayant une cylindrée moindre va forcément moins consommer, tout en maintenant les mêmes performances. D'une manière générale, il est vrai qu'un moteur turbo est plus économique. Tout dépend bien sûr du type d'usage !
Fatalement, un moteur suralimenté nécessite l'ajout d'un turbo ou d'un compresseur. Un organe mécanique en plus ajoute forcément un risque de panne supplémentaire. Certains moteurs ont la réputation d'avoir des turbo peu fiables, capables de s'emballer. De nos jours, c'est beaucoup plus rare. Pour qu'un turbocompresseur dure dans le temps, il faut comprendre que ces éléments ont une vitesse de rotation extrêmement élevée, bien supérieure à celle d'un moteur. Observer un temps de chauffe et de déchauffe est capital pour augmenter la durée de vie du turbo. Patienter une vingtaine de secondes à l'arrêt, avant de couper le moteur, cela permet de ne pas stopper les pales du turbo dans leur élan et donc d'augmenter leur durée de vie. Malheureusement, un turbo en panne, cela coûte assez cher à remplacer, à moins d'opter pour un échange standard.
Oui et non ! Si vous avez toujours conduit des moteurs turbo, alors le passage à l'atmosphérique vous donnera un ressenti mitigé. Pour exploiter un moteur atmosphérique, il faut aller chercher la puissance haut dans les tours. De nombreuses voitures de sport exploitent des moteurs atmosphériques particulièrement onctueux et mélodieux. Si vous regardez la dernière Porsche 911 (992) GT3, sachez que celle-ci utilise toujours le mythique moteur 6-cylindres à plat, poussé à 510 chevaux. Celui-ci peut grimper jusqu'à 9 000 tr/m tout en offrant une sonorité incroyable ! Du côté des moteurs turbo, il n'est généralement pas possible de monter aussi haut dans les tours...
Atmo ou turbo, le débat est lancé ! L'idéal c'est de tester les deux pour se faire une opinion. Si vous essayez un moteur atmosphérique, ayez conscience de la palette d'utilisations de cette mécanique afin de bien cerner où se trouve la puissance maximale. Sans cela, votre avis risque d'être faussé et ce serait dommage.
J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a bien prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 Type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert. |
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Thomas Drouart |