Les voitures sans permis sont-elles réservées aux vieux et alcooliques ? Reportage

Dernièrement, nous avons pu essayer une voiture sans permis. Vous pouvez retrouvez notre essai en cliquant ici. C'est un fait, la voiturette fait peur. Sur les routes, elle est souvent redoutée en raison de sa lenteur. Elle trimballe également l'image d'une voiture d'alcoolique. Pourtant, bon nombre de clients des voitures sans permis sont en réalité des clientes ; des veuves majoritairement.

Quel que soit le modèle, la vitesse est systématiquement limitée à 45 kilomètres par heure. C'est une vitesse très faible qui crée un différentiel important avec les autres véhicules. Le danger voiture sans permis vient principalement de la conception même de ces engins. Pour répondre aux normes très exigeantes, notamment le respect d'un poids maximum de 500 kg (c'était 350 kg avant), les fabricants doivent faire des concessions. Ainsi, les carrosseries sont généralement en plastique. Les pare-chocs sont souvent simplement collés ce qui rend les réparations particulièrement coûteuses.

La sécurité est donc très mauvaise. Durant notre essai, nous pu constater l'absence de renforts sur les parties hautes. En cas de retournement, nous serions simplement décapités. Heureusement, il existe des VSP plus sûres, comme la Bellier B8 qui bénéficie d'une meilleure résistance. Le niveau de sécurité demeure meilleur qu'un scooter mais sans exceller. À côté de cela, le prix d'une VSP est généralement très élevé, pour une qualité très moyenne. Pire encore, la plupart des modèles ont des moteurs diesel. C'est une aberration. Les rares modèles électriques sont très onéreux. À l'usage, la consommation est très faible mais le prix de l'assurance est élevé tout comme l'entretien et les réparations.

Pour les personnes qui ont un handicap, une suspension de permis ou tout simplement qui n'arrivent pas à décrocher le sésame, la voiture sans permis demeure une alternative intéressante.