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Histoires de constructeurs automobiles #10

Histoires de constructeurs automobiles #10

Dans ce dixième opus d'Histoires de constructeurs, nous vous proposerons de partir à la rencontre de quatre personnes qui ont créé leur propre marque automobile. Bien souvent, c'est un parcours semé d'embuches. Certains parviennent à durer, d'autres non. Voici quatre histoires à découvrir sans plus tarder dont celles d'un père et de son fils.

Chaque article Histoires de constructeurs vous permet de retracer l'histoire de quatre de ces protagonistes. Pour ce dixième numéro, nous nous intéresserons aux fondateurs des marques Adler, Fisker, Porsche et Volkswagen. Vous risquez d'être surpris...

Histoires de constructeurs automobiles #10

Dates
Né le 13 décembre 1853 et mort le 9 mai 1932, en Allemagne.

Sa passion
L'histoire d'Heinrich Kleyer est celle d'un opportuniste. Cet homme est un féru de mécanique qui monte son entreprise de bicyclette en 1880. Les affaires marchent bien. Il est le premier à introduire le pneu en Allemagne, en 1886 sur ses 2 et 3-roues. Il achète 3 ans plus tard une immense usine qu'il nommera Adler. Il développera des machines à écrire et sa première automobile en 1900. Kleyer mise beaucoup sur cette dernière et la décline en pas moins de 20 versions. La passion l'envahit, mais le contexte devient difficile à l'approche de la première Guerre mondiale.

Sa marque
À l'aube de la Guerre, pas moins de 7 000 personnes travaillent à l'usine dirigée par Heinrich Kleyer. À cette époque, une voiture sur cinq en Allemagne est une Adler. La production, en 1914, fait alors la place à des camions et des ambulances. Adler reprendra rapidement des couleurs après, en développant toujours plus de voitures, comme la Standard 6 dans les années '20. Adler produira par la suite des modèles sportifs, mais Heinrich Kleyer décède en 1932, laissant derrière lui une entreprise qui stoppera en 1957 la production de véhicules.

Ses secrets pour réussir
Heinrich Kleyer n'a pas hésité longtemps avant de s'intéresser à l'automobile. Entré par la petite porte (les 2-roues), il a cherché à joindre des innovations, comme les pneumatiques, avant d'appliquer ces préceptes à l'automobile. Avant-gardiste et bien construites, les Adler ont séduit massivement les automobilistes. L'esprit visionnaire
de Kleyer y a contribué.

Anecdote
Autre passion d'Heinrich Adler, les machines à écrire ont été longtemps produites par la marque. Elles ont largement contribué à la réussite d'Adler à ses débuts. Elles ont même survécu à l'arrivée progressive de technologies plus modernes jusqu'à l'aube des années '60, quand le groupe Grundig en pris possession.

Source infos : triumph-adler.com

Histoires de constructeurs automobiles #10

Dates
Né le 10 août 1963 au Danemark.

Sa passion
Peu d'informations véhiculent sur Henrik Fisker, c'est un homme discret mais plein d'ambitions. Ce passionné de belles carrosseries travaillera notamment chez BMW, où il travaille directement sur la Z8. En tant qu'indépendant, il ira ensuite chez Aston Martin où il sera à la tête du département design. Il partira ensuite chez Artega où il participera à la conception de l'Artega GT. Puis vient un moment où Henrik Fisker envisage de créer sa propre entreprise. Elle s'appelle Fisker Coachbuild et voit le jour en 2005. Il s'agit d'une BMW Série 6 recarrossée et dotée de fortes motorisations. On note aussi des jantes en 3 pièces légères et qui font parler d'elles.

Sa marque
Fisker Automotive prend la relève deux ans après. Henrik Fisker passe alors à la vitesse supérieure en 2007. Pas moins de 600 personnes travaillent à l'assemblage de son nouveau modèle : la Karma. Cette dernière est l'aboutissement d'un rêve, celui de créer une supercar électrique a prix raisonnable, tout en ayant la plus faible empreinte environnementale possible. La Karma peut ainsi récupérer l'énergie au freinage. Le bois intérieur provient d'arbres sinistrés, du soja rembourre les sièges tandis que les cuirs sont intégralement synthétiques. Avec un prix de revient de 120 000 €, la Karma a tout pour séduire, mais elle a aussi connu quelques déboires depuis son lancement en 2011. Aujourd'hui fiabilisées, les Fisker se vendent bien et continuent d'innover, avec un modèle Emotion attendu en 2017, affichant 645 kilomètres d'autonomie.

Ses secrets pour réussir
En s'implantant dans un secteur où Tesla règne en maître, Henrik Fisker a pris des risques. Mais ces derniers ont payé. L'homme a fait des choix environnementaux qui ont séduit bon nombre d'acheteurs. Perfectionniste, il propose un modèle cohérent. Il a su tirer parti de son expérience acquise chez d'autres constructeurs, notamment en ce qui concerne la motorisation.
Enfin, Henrik Fisker s'est essayé à plein de domaines, comme les yacht, les motos et même les aménagements de maison.

Anecdote
De nombreuses célébrités ont choisi de rouler en Fisker Karma, c'est le cas par exemple pour Leonardo Di Caprio ou Justin Bieber.

Source infos : henrikfisker.org

Histoires de constructeurs automobiles #10

Dates
Né le 3 septembre 1875 en Autriche-Hongrie et mort le 30 janvier 1951 en Allemagne.

Sa passion
Enfant, Ferdinand Porsche est passionné par l'électricité, alors à ses débuts. Il parvient à l'installer dans la maison de ses parents. L'automobile le captive rapidement. Il travaille d'abord chez un fabricant de moteurs électriques avant de créer son propre modèle, capable d'atteindre les 40 km/h. Ferdinand se fait rapidement remarquer et travaille chez Daimler où il développe des tracteurs. L'envie de créer sa propre voiture est bien là. Porsche voit le jour en 1931. Mais aucun modèle en vue, simplement la fourniture d'équipements, de réservoir et autres châssis pour des engins militaires.

Sa marque
Porsche connait une belle croissance, malgré l'absence d'automobile. Dans les années '30, Adolf Hitler souhaite une voiture tout-public que chacun pourrait s'offrir. Il organise un concours. Ferdinand Porsche alors très en vogue le remporte et peut ainsi élaborer une voiture répondant au cahier des charges. C'est ainsi que naquit la Volkswagen (voiture du peuple, en Allemand). Le premier modèle est la KdF-Wagen, qui deviendra plus tard la Coccinelle. Ferdinand fournit un gros travail pour décliner la Coccinelle dans une version militaire, la Type 181, alors dénommée Kubelwagen. Le contexte difficile emmena Ferdinand Porsche en prison, jugé criminel de guerre en raison de l'emploi de travailleurs forcés.

Ses secrets pour réussir
L'envie de réaliser un rêve, de relever des défis et d'aller de l'avant. Même s'il n'a pas réalisé de modèle de série portant son nom, Ferdinand Porsche a beaucoup apporté tant à Volkswagen qu'à Porsche. Le châssis de la Coccinelle, une merveille technique, sera d'ailleurs utilisé quelques années plus tard sous le capot de la 356.


Anecdotes
• Alors qu'il est emprisonné pendant près de 2 ans, Ferdinand Porsche continue de travailler. Il planche notamment sur le projet de la Renault 4CV qui lui fut présenté. Il donna son avis et suggéra même des points d'amélioration.

• Venant d'une famille pauvre, Ferdinand n'avait que peu d'argent. Il s'introduisait en cachette dans des cours de mécaniques à l'université. Il finit même par y obtenir son doctorat.

Source infos : classic-sport-cars.net

Histoires de constructeurs automobiles #10

Dates
Né le 19 septembre 1909 et mort le 27 mars 1998, en Autriche.

Sa passion
Ferdinand Anton Ernst Porsche, plus couramment appelé Ferry Porsche, a créé Porsche avec son père, Ferdinand Porsche. C'est un homme qui s'est rapidement investi dans la firme familiale avec la volonté de créer des automobiles sportives. Après l'épisode Volkswagen, la Porsche Type 64 voit le jour mais demeurera un prototype. Le premier modèle de série fut conçu avec l'aide de son père, il s'agit de la très-célèbre 356. Elle reprend une base de Coccinelle mais dispose d'une mécanique upgradée et d'une carrosserie très aérodynamique. La passion est là et l'incitera à prendre seul les rennes de la marque familiale au décès de son père, en 1951.

Sa marque
Ferry Porsche décide alors de développer la 356 (initialement nommée 349), avec plusieurs versions jusqu'en 1959. Cette année, l'idée d'un nouveau modèle Porsche germe. Une première esquisse voit le jour avec pour nom de code 901. Il s'agit de l'ancêtre de la 911. Ferry Porsche souhaitait un modèle statutaire et attachant à conduire, avec davantage de puissance, d'où le passage à l'intemporel Flat-6. Mais c'est son fils, à la tête d'une équipe de designers qui officia. Des choix faits à l'époque, beaucoup demeurent aujourd'hui. La 911 est aujourd'hui un modèle mondialement connu et réputé. Les premières versions sont aujourd'hui très recherchées. De son vivant, Ferry Porsche veillera à ce que les générations s'enchainent sans heurts et sans sacrifier ce qui fait une Porsche, bien qu'il se soit retiré de la direction.

Ses secrets pour réussir
Ferry Porsche a choisi de réutiliser la base de la Coccinelle pour réduire les coûts de fabrication.
Il a aussi su s'entourer une équipe compétente pour donner suite à son projet d'étendre la gamme Porsche.

Anecdote
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Ferry Porsche n'est pas le père de la 911. C'est à son fils qu'il la doit principalement.

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J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a bien prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 Type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert.

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Thomas Drouart

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