Le 30 Juin 2017, par Thomas Drouart
Pour ce nouveau numéro, nous vous proposerons une Renault 4 qui n'en est pas une, une voiture hybride d'une conception totalement décalée ainsi qu'une petite sportive nippone de 64 chevaux pas avare en sensations...
Si vous pensiez qu'il s'agissait d'une Renault 4 en couverture d'article, ce n'est pas le cas. La Renault 3 est une version d'entrée de gamme de la 4 (ou 4L). Elle se reconnait à son équipement dépouillé, son absence de vitre de custode, du gris mat pour la carrosserie et un petit bloc de 3CV. Des 2 526 exemplaires produits entre 1961 et 1962, il n'en reste aujourd'hui que très peu en circulation.
Si Volkswagen a créé un véhicule à vocation militaire (la type 181), Porsche s'est aussi essayé à l'exercice avec la 597 Jadwagen, en 1955. Ce petit modèle passe-partout reprend le style général des Jeep Willys, bénéficie d'une conception simpliste. Il s'agit d'un 4-cylindres issu de la 356, mais dégonflé à 50 chevaux. Seuls 71 exemplaires ont été produits, quelques uns ont été restaurés.
Assystem est une entreprise d'ingénierie française qui a réalisé, en partenariat avec Sbarro, en 2007, un prototype unique en son genre. L'Assystem City Car (ci-dessus) a la particularité de disposer d'un essieu central, d'une roue à l'avant entrainée par un moteur électrique, ainsi que d'une roue arrière, actionnée par un moteur essence de 60 chevaux. Cette voiture hybride au style très atypique ne peut faire fonctionner qu'un seul de ses moteurs à la fois. Aucune production en série n'est à attendre, mais cela demeure une initiative originale. Surtout que les roues avant et arrière sont directrices, favorisant les manœuvres.
Au milieu du XIXème siècle, le Royaume-Uni voit d'un mauvais œil le développement rapide des automobiles. Il est alors décidé d'implanter des limitations de vitesse (3 km/h en ville, 6 km/h sur route). Pire encore, chaque automobile devait être précédée d'un piéton destiné à avertir du passage du véhicule. Heureusement, la loi fut abolie à la fin de ce même siècle.
La Peugeot 205 a été un succès majeur pour la marque au lion. Conscience de l'engouement du public pour ce modèle, Pininfarina offre une version break à la petite citadine. Elle est nommée 205 Verve et offre une ligne particulière, puisque les quatre portières de la version classique sont disposées tel quel. Peugeot n'est pas intéressée, car au milieu des années '80, les petits breaks n'ont pas encore la cote.
Authentique passionné de voitures, Georges Pompidou a longuement roulé avec sa Porsche 356, à laquelle il était très attaché. Il la conserva pendant son mandat. Pour autant, quand il se rendait à l'Élysée ou lors de déplacements, c'était au volant d'une Renault 16 qu'il circulait.
Si gendarmerie et police ont si souvent des monospaces ou ludospaces, c'est surtout parce que l'équipement embarqué est conséquent. Chaque véhicule accueille un extincteur, un panneau de signalisation, des cônes, une boîte de premiers secours, une roue destinée à mesurer les distances et diverses mallettes. Une belle panoplie !
L'Autozam AZ-1 est une voiture conçue par Suzuki, mais vendue par Mazda sous le nom Autozam, de 1992 à 1995. Il s'agit d'une Kei car, c'est-à-dire une petite voiture à moteur 3 cylindres avec turbo, développant 64 chevaux, pour un poids de 720 kg. Les performances sont relativement bonnes, avec par exemple le 0 à 100 km/h en 8 secondes et de bonnes reprises. Il s'agit d'une propulsion, avec moteur arrière et boîte manuelle à cinq rapports.
En 2002, Opel crée la surprise en dévoilant le Zafira OPC. Pour l'occasion, le monospace s'habille de l'élégant bleu OPC, de jantes alliage de 17 ou 18 pouces. Si les premières versions sortent 190 chevaux du 4-cylindres turbo, le modèle restylé en affiche 240, faisant de ce Zafira le plus puissant monospace de série vendu en France.
Pour toucher un public plus large, et moins fortunée, Cadillac décida d'offrir au marché américain un modèle un peu particulier, nommé Cadillac Catera. Affichée à bon prix, cette Cadillac était en réalité une Opel Omega rebadgée, vendue de 1997 à 2001. Hormis la calandre et le bandeau rejoignant les feux arrière, cette fausse américaine n'apportait pas grand chose de plus.
J'ai fondé PDLV à 13 ans, c'était il y a... Pas mal de temps ! Ma passion pour l'automobile n'a fait que s'intensifier. Depuis, ce blog a bien prospéré et nous permet de vivre notre passion à 100%. Mon pêché mignon ? Les Fiat Panda 100HP, les Porsche 911 Type G et les brochettes bœuf-fromage. Je m'intéresse à tout ce qui roule, même si mon allergie au diesel me rapproche bien souvent du pistolet vert. |
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Thomas Drouart |