Le 3 Février 2015, par Thomas DROUART
Présentée près de 30 ans après la GTI première du nom, la Volkswagen Golf V est commercialisée en 2005 et reçoit pour l'occasion une esthétique nouvelle et un 4 cylindres FSI de 200 chevaux. Mais a-t-elle gardé l'essence des premières générations ? À t-elle suffisamment d'atoûts par rapport à une concurrence rude ?
Fiche technique
Modèle | |
Moteur | 2.0 4 cylindres en ligne 200 chevaux |
Dimensions | 4,21 x 1,76 x 1,46 mètre |
Commercialisation | 2005 - 2008 |
Côte moyenne | 11 000 € |
0 à 100 km/h | 7"1 |
Vitesse max | 235 km/h |
Consommation | 8,0 l/100 km |
Date et lieu | 20 décembre 2014, Le Mans |
Née en 1976, la Golf GTI n'était censée être qu'une série limitée. Très limitée même puisque 5 000 exemplaires seulement figuraient au programme. Mais le succès est rapide : à l'aube du diesel et à la fin de la crise pétrolière, des automobilistes succombent au charme de la compacte vitaminée de Volkswagen. Dès lors, le succès est lancé et chaque génération de Golf bénéficiera de sa déclinaison sportive GTI. Et si la première ne développait que 110 chevaux, la cinquième mouture en affiche 200. Malgré presque 30 ans d'écart, la philosophie a-t-elle perduré ?
D'un point de vue esthétique, la version GTI se base sur un chassis de Golf V "classique". De cette dernière, elle en reprend la majorité des parties mais se distingue par un pare-choc aux aérations plus copieuses et à une calandre en deux parties reliées par un bandeau noir et cerclé d'un liseret rouge. À la manière d'une calandre Single Frame du constructeur aux anneaux. En revanche, les clins d'œil à la Golf I GTI sont bien là, le liseret lui fait directement écho. On se rappelera de la calandre noire de l'ancêtre, à phare simple ou double et ce liseret qui encadrait l'ensemble.
Alors que la première génération était chaussée en 13 pouces, la cinquième Golf GTI est de série en 17. Et même en 18 pouces en option. Les jantes sont à cinq branches inversées, à la manière des jantes montées sur divers modèles Lamborghini au milieu des années '80. Les étriers de freins ont viré au rouge et sont plutôt endurants. À cela s'ajoute un chassis à la hauteur, bien plus moderne que celui de la Golf IV GTI qui ne fit pas l'unanimité. Cette fois, les aides à la conduite sont plétores. La belle reste une traction, ce qui permet de conserver un poids raisonnable sous les 1,4 tonnes. Confortable, elle dispose de suspensions bien moins tape-cul qu'auparavant et d'une tenue de route qui fera sans soucis oublier sa prédecesseuse.
Sous le capot, on retrouve ainsi un bloc d'origine Audi : le quatre-cylindres 2,0 litres emprunté à l'A3 Sportback. Il délivre 200 chevaux et dispose d'un turbo. Les passionnés lui auraient préféré un bloc atmosphérique mais on ne peut que constater que cette mécanique sied plutôt bien à la Golf GTI. Les accélérations sont franches, avec un 0 à 100 km/h avalé en un tout petit peu plus de 7 secondes et une sonorité plutôt appréciable. En neuf, la transmission robotisée DSG ne demandait que 1 000 € supplémentaire. Un choix largement apprécié et largement présent sur le marché de l'occasion.
Sur le plan des performances, la cinquième génération et ses 200 chevaux creuse l'écart avec la quatrième de 150 chevaux. Et si la puissance a constamment augmenté depuis la première génération, on peut noter un rapport de proportion avec l'augmentation croissante de la masse. Malgré ses 1,35 tonnes, la Golf V GTI conserve une belle agilité mais ne fait pas de la compacte allemande une sportive pour autant. Le turbo a l'avantage d'abaisser les consommations mais sa forte linéarité calme les ardeurs. La version R32 comble cette lacune.
Disponible en trois ou cinq portes, la Golf affiche un habitacle assez terne dont on regrettera la piètre qualité de certains matériaux. Dommage, car l'équipement demeure correct. Autre rappel au passé, la partie intérieure des sièges reprend le motif écossais, caractéristique du modèle de '76. Bien sûr, l'habitacle n'a plus grand chose à voir tant les évolutions technologiques sont omniprésentes. On soulignera aussi les sièges semi-baquets qui offrent un maintien assez bon et le logo GTI subtilement embossé sur les appuie-têtes. Difficile d'y voir un Golf I GTI remise au goût du jour, cette V GTI perd l'esprit un peu décalé et s'affiche comme un modèle plus cossu. Dynamique mais cossu.
Le profil est très sage. Plus que jamais, la petite bourgeoise sportive a réussi l'exercice de méler un moteur puissant à un plumage confortable et Hi-tech. L'ensemble n'est donc pas au niveau d'une Lotus Elise mais permet à la majorité des usagers de disposer d'une puissance souvent suffisante pour s'amuser à l'occasion sur circuit. Bien que linéaire, ce bloc moteur ne démérite pas et sa consommation à peine supérieure à celle d'un monospace diesel permet de ne pas casser la tirelire trop souvent. Attention toutefois à l'entretien, surtout si le premier propriétaire a opté pour la boîte DSG, qui demande un entretien rigoureux.
La mauvaise réputation de la Golf IV GTI semble déjà lointaine grâce à cette génération, bien née et reprenant les appendices esthétiques qui plaisaient tant sur la Golf I.
Référence article : AB13 • Version 3.0
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