Le 29 Avril 2015, par Thomas DROUART
La cinquième génération de BMW Série 3 dispose de quatre types de carrosserie et nous verrons ici la seule qui permet de rouler cheveux au vent. Et si en plus de cela, nous avons une version essence surpuissante, que demander de mieux ? Hormis une M3, nous, on ne voit pas... Que vaut cette "presque M3" qu'est la 335i ? Sa puissance suffit-elle a en faire un modèle sportif ?
Modèle | cabriolet |
Moteur | 3.0 6 cylindres en ligne turbo 306 chevaux |
Dimensions | 4,61 x 1,78 x 1,38 mètre |
Masse | 1 600 kg |
Commercialisation | 2010 - 2013 |
Côte moyenne | 30 000 € |
0 à 100 km/h | 5"5 |
Vitesse max | 250 km/h |
Consommation | 8,4 l/100 km |
Date et lieu | 15 avril 2015, Le Mans |
C'est en 2005 que la cinquième génération de BMW Série 3 voit le jour, d'abord en berline (E90) puis rapidement en break (E91), l'année suivante en coupé (E92) et enfin en cabriolet (E93) en 2007. Modèle phare du constructeur de Munich, l'erreur n'est pas permise, la Série 3 doit séduire et toucher un public large. Par rapport à la E46 (le modèle vendu de 1998 à 2005) qu'elle remplace, la nouvelle adopte une carrosserie aux lignes plus fluides. Et cette fois, les versions coupé et cabriolet ne dérivent pas directement de la berline, de nombreux éléments ont été retravaillés, comme les boucliers, phares et feux qui diffèrent totalement. Outre le côté sportif, les coupés et cabriolets veulent toucher une clientèle plus large, désireuse d'un modèle confortable, bien équipé et agréable à l'œil. Et sur ces points, c'est carton plein !
Il faut dire que BMW n'a pas fait les choses à moitié. Alors que les nouveaux codes stylistiques en vigueur étaient appliquer à quasiment toute la gamme, il ne restait plus que la Série 3 sur la touche. Concentrons-nous sur le cabriolet. Bien que lié à la berline, il s'en détache par son style comme dans ses dimensions (il est plus long et large) et adopte un style décontracté et sportif, surtout si on opte pour le pack M, comme en est équipé l'exemplaire ici illustré. La ligne s'apprécie sous tous les angles tant le travail effectué est conséquent. Les phares et feux s'accordent parfaitement à la silhouette du cabriolet tandis que les volumes, bien dessinés donnent une impression de solidité. Quant à la capote, elle est exclusivement proposée "en dur" et transforme en douze secondes le cabriolet en un coupé. Le mécanisme en trois parties occupe une place importante dans le coffre mais il reste tout de même 210 litres de chargement.
Maintenant, venons-en précisément à version 335i. Comme le "i" l'indique, il s'agit d'une version essence. Le premier 3 précise le modèle (en l'occurence Série 3) tandis que les deux derniers chiffres mentionnent la cylindrée. Mais ça, c'était avant puisqu'avec les normes de pollution et l'utilisation de la suralimentation, cet indicateur n'est plus viable. Notre 335i est ainsi le modèle le plus haut dans la gamme, le plus puissant et le plus cher jusqu'à l'arrivée de la sulfureuse version M3 cette même année. Le modèle ici présenté est proposé en plusieurs finitions, proposant des jantes de série en 17 ou 18 pouces. Ces dernières abritent des disques ventilés de 348 et 336 millimètres, désireux d'offrir un freinage endurant et puissant... Mais qui s'avère un peu juste dans certaines conditions.
Sous le capot, on découvre un 6 cylindres en ligne de cylindrée 3.0 litress, aidé par deux turbos. Délivrant 306 chevaux à 5800 tr/m, il ne manque pas de caractère et sa sonorité n'est pas déplaisante. Le choix de la suralimentation s'explique par les normes de pollution incitant au downsizing. Le choix du V8 aurait pu être louable mais imputait 75 kg supplémentaires, d'où le choix de l'avoir laissé à la M3, qui à l'occasion développe 420 chevaux. De l'embonpoint, notre 335i n'en manque pas. Avec plus de 1,6 tonnes, l'agilité en patit nettement. Au niveau des dispositifs électroniques, BMW a fait le plein avec les DST, DBC et DTC qui contrôle les trajectoire, traction et freinage. Dans l'habitacle, on retrouve bien évidemment tout ce que l'on peut attendre d'un élégant cabriolet munichoix. Les cuirs sont de qualité, les ajustements rigoureux et l'assise ergonomique.
Situé juste sous la M3 dans la gamme, la 335i surprend par son efficacité et ses accélérations puissantes que rien ne semble pouvoir arrêter. Plus passe-partout que la Motorsport, elle propose un excellent compromis entre un usage quotidien ou sportif. Un an et demi après les berlines et break, les coupés et cabriolets Série 3 bénéficient d'un restylage en 2010. Les modifications esthétiques concernent le pare-choc avant. Notre exemplaire doté du pack M n'en bénéficie pas car réservé aux versions "classiques". Cela se traduit par deux lames couleur aluminium entre les antibrouillards avant. Les phares ont été légèrement retouchés tandis que les feux arrière sont désormais intégralement rouges en utilisant la technologie LED. Dans l'habitacle, de nouveaux matériaux sont proposés, ainsi que le volant multifonction et la commande de boîte automatique.
Sous le capot, la cylindrée de notre 335i ne change pas mais le bloc a tout de même bien évolué. L'injection directe s'est affinée avec une distribution variable Valvetronic qui permet au moteur de délivrer plus de puissance en gérant les quantités air/carburant et la sortie des gaz. Le double turbo est abandonné au profit d'un unique turbo : il en découle une consommation moindre et des performances toujours optimales. Le 0 à 100 km/h ne demande que 5,5 secondes, preuve de la bonne santé et conception de ce bloc. Quant à la vitesse de pointe, elle est bridée à 250 km/h, comme bon nombre d'allemandes.
Pour cruiser le long des bords de mer comme pour s'amuser sur circuit, la BMW 335i cabriolet semble être le parfait allié. Aboutie et bien née, elle offre en prime quatre places confortables et un coffre de 210 litres. Mais en plus de cela, le restylage de 2010 lui a permis de diminuer de façon significative sa consommation sans sacrifier les performances. Et sur ce point, on est plutôt bien desservi car les accélérations sont franches. Certes, les 1600 kg se font assez vite sentir mais ils n'empêchent pas de prendre du plaisir à bord. Comptez 30 000 € pour un exemplaire en bon état. Profitez de l'offre conséquente qui vous permet d'accéder aux configurations classiques comme aux plus étonnantes.
3 arguments |
3 contre-arguments |
Ligne réussie Moteur sonore Accélérations puissantes |
Freinage limité Poids élevé Revente lente |
Référence article : AC11 • Version 3.1
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