Le 18 Novembre 2014, par Thomas DROUART
On ne présente plus la Corvette, récente sexagénaire certes, mais sans une ride. La septième mouture se décline également en version cabriolet, ou convertible. C'est la déclinaison originelle du modèle, car la C1 de 1953 ne fut jamais proposée en coupé. Mais que vaut cette septième génération, qui s'apprécie tant pour son V8 atmosphérique que pour le plaisir de conduire cheveux au vent ?
Fiche technique
Modèle | Chevrolet Corvette C7 Stingray |
Moteur | 6.2 V8 466 chevaux |
Dimensions | 4,49 x 1,88 x 1,24 mètre |
Commercialisation | 2014 |
Prix du neuf | 72 900 € |
0 à 100 km/h | 4"2 |
Vitesse max | 282 km/h |
Consommation | 12,2 l/100 km |
Date et lieu | 12 juin 2014, Le Mans |
C'est en 1953 qu'apparaît la première Corvette, la C1. Exclusivement proposée en carrosserie cabriolet, elle s'affiche comme un modèle "plaisir". Un plaisir qui s'apprécie cheveux au vent avec en musique de fond un 6 cylindres en ligne. Elle est restylée cinq ans plus tard et débute l'ère du V8. Désormais indissociable de la Corvette. La belle tire sa révérence en 1963 au profit d'une C2 au look "muscle car" bien dans l'ère du temps. Le V8 persiste et gagne des chevaux, en pouvant en afficher jusqu'à 435 pour la version L88.
La C3 continue dans la lignée de la C2 tandis que la C4 affiche une ligne beaucoup plus stricte et proche de celle des Corvette "modernes". La lunette arrière descend sur les custodes, ne formant qu'un seul bloc. Les phares sont escamotables, un phénomène typique des modèles des années '80. La C5 affine ses lignes, avec une ligne de caisse tout en courbe, presque sensuelle. Les quatre feux arrières ronds sont désormais une marque de fabrique. La C6 exhibe ses phares et affirme ses traits. Plus agressive, elle est aussi plus puissante, avec des versions puissantes (Z06 de 505 chevaux) et très puissantes (ZR1 de 647 chevaux). Autant dire qu'assurer une descendance n'a pas du être une mince affaire.
La C7 est présentée en 2013 au salon de Détroit. Elle conserve le V8 mis en place sur la C6, avec toujours une cylindrée de 6,2 litres mais avec une puissance "de série" de 466 chevaux. Elle est toujours proposée en deux types de carrosserie, coupé ou convertible et prend le patronyme de Sting Ray. Un nom célèbre et cher à Corvette inauguré par la seconde génération. Mais les ressemblances s'arrêtent ici, la C7 réforme les précédents codes stylistiques pour se forger son propre style...
L'avant gagne en agressivité avec de sphares profilés à fond noir. Le pare-choc intègre une large aération dans le pare-choc avant tandis que le profil se construit autour d'une ligne ascendante et acerbée. Les possibilités de personnalisation ont été largement étendues, avec trois finitions pour les jantes, dont le noir brillant ici présenté. L'intérieur n'est plus exclusivement noir et peut-être habillé de rouge, de couleur fauve ou du gris pour n'en citer que trois. Le choix de la teinte extérieure est encore plus large. La couleur de la capote peut aussi être définie.
La version convertible conserve un profil assez proche de celui de la C6 convertible, contrairement au coupé. Le V8 a l'avantage d'être resté atmosphérique et distille une sonorité rauque, forte et toujours plaisante, quelque soit le régime moteur. Le 0 à 100 km/h ne demande toujours que 4,2 secondes tandis que la vitesse est à 282 km/h (290 pour le coupé). Agile et puissante, la C7 convertible peut tout à fait rivaliser avec la concurrence, majoritairement germanique. En France, seule la version dotée du pack Z51 est vendue, elle intègre de série un refroidissement du différentiel à glissement limité, les jantes alliage en 19 et 20 pouces, spoiler, freins et suspensions renforcés.
L'arrière quitte les quatre double feux au profit d'un modèle inspiré par les Malibu et Camaro. Bien que toujours agressif, les puristes pourront regretter le déni des origines. En revanche, la C7 convertible demeure une usine à plaisir comme on n'en voit peu. Pas si chère (dès 72 900 €), elle est une alternative à des modèles bien plus onéreux et possède une vraie philosophie. Bon point, la finition est en net progrès.
Difficile de rêver d'un plus beau jouet à ce prix... La Corvette en offre clairement pour son argent. Les 3 000 € supplémentaires pour cette version convertible nous apparaissent raisonnables. Le V8 est toujours aussi mélodieux et baisse sa consommation sans sacrifier les performances ni son tempérament. Fortement personnalisable, elle se façonne une nouvelle image, en oubliant quelques codes stylistiques du passé, mais on lui pardonne volontiers. Les coûts d'entretien sont corrects, pourquoi s'en priver ?
Référence article : AG83 • Version 3.0
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